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La Mauritanie lance un «dialogue national» entre la majorité et une partie de l’opposition



La Mauritanie lance un «dialogue national» entre la majorité et une partie de l’opposition
Il y a deux ans, les accords de Dakar prévoyaient l’instauration d’un dialogue inclusif national en Mauritanie mais il n’a jamais vu le jour. Samedi 17 septembre 2011, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a formellement ouvert une rencontre entre les partis de la majorité et quatre partis de l’opposition. Leurs représentants débattront de dix thèmes durant une dizaine de jours. Mais bien que baptisée « dialogue national », cette rencontre débute en l’absence de partis majeurs de l’opposition.

Le président mauritanien a qualifié cette rencontre, attendue depuis deux ans, de « tournant historique », puisqu’elle doit permette aux différentes composantes politiques de dépasser leurs différences pour travailler ensemble au renforcement de la démocratie.
Le choix des thèmes à débattre se veut ambitieux, avec notamment la réforme du fichier électoral, l’armée et l’interdiction des changements anticonstitutionnels, la réforme de la justice ou encore l’unité nationale.

Une soixantaine de partis de la majorité sont représentés. Côté opposition, quatre ont répondu présents , dont l’APP du président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir. « Il est temps, après deux ans de tergiversations, de conflits politiques, que les Mauritaniens se retrouvent pour essayer de dépasser leurs divergences et de trouver une voie consensuelle pour sortir le pays des difficultés dans lesquelles nous sommes empêtrés depuis le coup d’Etat, estime-t-il. Nous avons poussé à ce dialogue-là car nous pensons que c’est la meilleure voie. J’ai remarqué la même disponibilité au niveau du chef de l’Etat. Et je suis tout optimiste pour que des résultats sortent de ce dialogue », poursuit le président de l’Assemblée nationale.


Dix partis de l’opposition ont toutefois décidé de boycotter les débats, dont le RFP, l’UFP et Tawassoul, qui représentent à eux trois la très grande majorité des députés de l’opposition à l’Assemblée. Ils estiment que les conditions d’un dialogue sérieux ne sont pas réunies. Un cadre de l’UFP ajoute « : « sans tous ces partis, l’opposition est sous-représentée, ce n’est pas un dialogue inclusif ». Le président mauritanien a toute fois indiqué que le dialogue restait ouvert à tous ceux qui voudraient contribuer aux discussions.

Source: Rfi


Dimanche 18 Septembre 2011 - 11:06


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