C'est à cœur joie que ces élèves de l'école privée Bambino Village chantent la Concorde, l'hymne nationale du Gabon. La classe est presque vide. Très peu de parents étaient informés du feu vert donné par le gouvernement. « Moi, je sais au moins qu’ici je vais beaucoup apprendre et ça va me permettre d’évoluer dans les mathématiques, dans le français, l’anglais. » Pourquoi vous êtes contente ? « Parce qu’on travaille beaucoup. »
Les administrateurs sont aussi soulagés : « Les élèves en avaient besoin, le personnel aussi en avait besoin. C’est vraiment un ouf de soulagement pour tout le monde. »
Pas de chance pour les élèves du secteur public
Les élèves du secteur public, les plus nombreux d'ailleurs, n'ont pas cette chance. Ils tournent en rond dans les maisons avec leurs parents inquiets : « Ca nous embête parce que ça nous laisse dans l’incertitude. » « Au Gabon, on a pour habitude de ne pas terminer le programme et vue encore le retard qu’on accumule, du coup, ça nous embête. »
Florentin Moussavou, le ministre de l'Education nationale explique que ce retard a pour but d'assurer une rentrée parfaite. Mais en réalité, le climat post-électoral poserait des problèmes de sécurité pour les élèves, selon plusieurs sources indépendantes.
Source: Rfi.fr
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