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​«La radiation des députés perturbateurs n’est pas exclue», Moustapha Diakhaté

Les jours sont-ils comptés pour Aïda Mbodj, Thierno Bocoum, Me El Hadji Diouf, Mamadou Diop Decroix et Cie à l'Assemblée nationale ? Il semblerait que oui car du côté de la majorité parlementaire, le ton est donné. «Je sais que le président Moustapha Niasse ne souhaite pas en arriver à ce stade mais avec ces individus, la seule issue possible, c’est la fermeté… », menace le président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté.



Dans une interview accordée à «l’Observateur », le responsable de l’Alliance Pour la République (APR, parti présidentiel) décline : «Depuis le début de la session actuelle, nous assistons de temps en temps à des tentatives de perturbation du fonctionnement de l’Assemblée nationale par certains députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et leurs alliés ». «C’est une situation déplorable parce que je constate qu’il leur arrive  de manquer de manquer du respect à la République, à l’Assemblée nationale, au Premier ministre et au gouvernement », fulmine Moustapha Diakhaté qui juge « leur comportement » tout simplement «inacceptable».
 
«Ces députés sont irresponsables », marque le député. Ce d’autant plus que martèle-t-il: «On peut être contre une majorité, on peut se battre à l’Assemblée nationale mais il faut le faire de manière démocratique…Notre règlement intérieur nous impose, dans les débats, la sérénité, la courtoisie et nous interdit toute attaque personnelle ». Et d’indiquer: «L’Assemblée nationale dispose de moyens légaux à travers le règlement intérieur pour mettre un terme à ces agitations, pour mettre hors d’état de nuire ces agitateurs,… ».
 
«Les dispositions prévues dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale sont multiples. On peut blâmer, couper les salaires et même radier ces députés. Je sais que le président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse ne souhaite pas en arriver à ce stade  et je le comprends parfaitement. Mais avec ces individus, la seule issue possible, c’est la fermeté c’est-à-dire l’application stricte du règlement intérieur », déclare Moustapha Diakhaté. 


Lundi 25 Janvier 2016 - 10:08


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