Un nouveau rapport d'Amnesty International indique que l'armée nigériane a maltraité des femmes et des filles fuyant l'insurrection de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.
Dans ce rapport intitulé "Ils nous ont trahis", Amnesty dresse un tableau sombre en ce qui concerne les agissements de l'armée nigériane dans l'État de Borno.
Une fois confinées dans ces camps annexes, elles ont été victimes de viol et d'abus sexuels, parfois en échange de nourriture.
Le rapport souligne également que les femmes fuyant les violences ont été forcées à avoir des relations avec le personnel militaire.
Il affirme que les militaires ont profité de la famine dans les camps pour s'attaquer aux victimes.
Neuf femmes ont déclaré avoir été violées.
Amnesty indique aussi que des femmes soupçonnées d'être membres de Boko Haram ont été détenues arbitrairement : cinq d'entre elles seraient mortes, ainsi que 32 enfants.
Le rapport est basé sur plus de 250 entrevues réalisées entre 2016 et 2018.
Le groupe affirme que la violence perpétrée pourrait constituer des crimes de guerre.
Un porte-parole militaire de l'armée nigériane a rejeté le rapport, qualifiant les allégations de viol de "fictives".
Dans ce rapport intitulé "Ils nous ont trahis", Amnesty dresse un tableau sombre en ce qui concerne les agissements de l'armée nigériane dans l'État de Borno.
Le groupe de défense des droits de l'homme affirme que les soldats ont séparé les femmes de leurs maris et les ont confinés dans des "camps annexes" assez éloignés des principaux camps.Tomorrow in #Abuja we are launching our latest report ‘They Betrayed Us: Women Who Survived Boko Haram Raped, Starved & Detained in Nigeria’ #TheyBetrayedUs. If you are interested in e-copy of the report DM us your email address: pic.twitter.com/TWylrkOEWk
— Amnesty Int. Nigeria (@AmnestyNigeria) 23 mai 2018
Une fois confinées dans ces camps annexes, elles ont été victimes de viol et d'abus sexuels, parfois en échange de nourriture.
Le rapport souligne également que les femmes fuyant les violences ont été forcées à avoir des relations avec le personnel militaire.
Il affirme que les militaires ont profité de la famine dans les camps pour s'attaquer aux victimes.
Neuf femmes ont déclaré avoir été violées.
Amnesty indique aussi que des femmes soupçonnées d'être membres de Boko Haram ont été détenues arbitrairement : cinq d'entre elles seraient mortes, ainsi que 32 enfants.
Le rapport est basé sur plus de 250 entrevues réalisées entre 2016 et 2018.
Le groupe affirme que la violence perpétrée pourrait constituer des crimes de guerre.
Un porte-parole militaire de l'armée nigériane a rejeté le rapport, qualifiant les allégations de viol de "fictives".
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