Lors de l’examen du projet de loi n° 22/2025 portant seconde Loi de Finances Rectificative (LFR), le député de la majorité, Ayib Daffé, a défendu les choix budgétaires du gouvernement. Entre rappel à l'ordre historique et démonstration technique, il a salué une gestion qu’il juge transparente et rigoureuse.
Le débat a démarré sous haute tension. Face aux critiques de l'opposition dénonçant la procédure d'urgence adoptée pour ce projet de loi, Ayib Daffé n’a pas manqué de rafraîchir les mémoires. Rappelant l'épisode du report de l'élection présidentielle en février 2024, il a pointé du doigt l'incohérence de ses détracteurs.
« Avant de fustiger ce projet, il faut commencer par le premier », a-t-il martelé, faisant référence aux projets de loi inconstitutionnels portés par l’ancien régime en « urgence absolue ». Pour le parlementaire, alors que les initiatives passées ont parfois ‘’coûté des vies’’ et ‘’violé la Charte’’ fondamentale, la LFR actuelle est une nécessité légale pour le pays.
Sur le plan technique, Ayib Daffé a tenu à rassurer sur la légalité de la démarche gouvernementale. Selon lui, ce projet de loi répond strictement à l’article 46 de la Loi Organique relative aux Lois de Finances votée en 2020.
« Le gouvernement est tenu de déposer un projet de loi de finance rectificative lorsque les grandes lignes de l'équilibre budgétaire se trouvent bouleversées ou lorsque les recettes évoluent sensiblement », a-t-il précisé.
Malgré une légère baisse de 0,5 % par rapport aux prévisions initiales de juin 2025, le député s'est réjoui de la dynamique globale. Les chiffres avancés témoignent d'une santé financière encourageante. Hausse des recettes fiscales : +12,5 % par rapport à 2024. Gain net : 484 milliards de FCFA supplémentaires mobilisés. Efficacité : Un taux de recouvrement atteignant 99,5 % des objectifs.
Pour M. Daffé, ces résultats sont la preuve d'une « efficacité dans la mobilisation des ressources » et d'une « sincérité budgétaire » retrouvée.
Le député a salué les efforts du gouvernement pour alléger le panier de la ménagère, citant les baisses de prix sur le riz, le carburant et les perspectives sur l'électricité.
Toutefois, Ayib Daffé reste vigilant sur les acquis sociaux. Il a profité de la tribune pour interpeller le ministre des Finances sur un dossier sensible : les indemnités de logement des fonctionnaires. « On avait pris des engagements. Je voudrais que vous reveniez sur cela », a-t-il lancé.
Le débat a démarré sous haute tension. Face aux critiques de l'opposition dénonçant la procédure d'urgence adoptée pour ce projet de loi, Ayib Daffé n’a pas manqué de rafraîchir les mémoires. Rappelant l'épisode du report de l'élection présidentielle en février 2024, il a pointé du doigt l'incohérence de ses détracteurs.
« Avant de fustiger ce projet, il faut commencer par le premier », a-t-il martelé, faisant référence aux projets de loi inconstitutionnels portés par l’ancien régime en « urgence absolue ». Pour le parlementaire, alors que les initiatives passées ont parfois ‘’coûté des vies’’ et ‘’violé la Charte’’ fondamentale, la LFR actuelle est une nécessité légale pour le pays.
Sur le plan technique, Ayib Daffé a tenu à rassurer sur la légalité de la démarche gouvernementale. Selon lui, ce projet de loi répond strictement à l’article 46 de la Loi Organique relative aux Lois de Finances votée en 2020.
« Le gouvernement est tenu de déposer un projet de loi de finance rectificative lorsque les grandes lignes de l'équilibre budgétaire se trouvent bouleversées ou lorsque les recettes évoluent sensiblement », a-t-il précisé.
Malgré une légère baisse de 0,5 % par rapport aux prévisions initiales de juin 2025, le député s'est réjoui de la dynamique globale. Les chiffres avancés témoignent d'une santé financière encourageante. Hausse des recettes fiscales : +12,5 % par rapport à 2024. Gain net : 484 milliards de FCFA supplémentaires mobilisés. Efficacité : Un taux de recouvrement atteignant 99,5 % des objectifs.
Pour M. Daffé, ces résultats sont la preuve d'une « efficacité dans la mobilisation des ressources » et d'une « sincérité budgétaire » retrouvée.
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