L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales a entamé une grève de 72 heures hier lundi. Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire tient à apporter les précisions ci-après. «Des difficultés ont certes été enregistrées dans le fonctionnement de certaines collectivités locales, mais l’Etat, très sensible, a pris les mesures idoines en vue de trouver des solutions à ces difficultés ».
«En effet, le protocole d’accord, qui a reçu l’approbation de certains ministères, sera finalisé à la suite de la validation de l’étude relative à l’incidence financière de la mise en place de la fonction publique locale. Les autres difficultés sont inhérentes au phasage de l’Acte 3 de la décentralisation. La phase 1 vient de faire l'objet d’une évaluation. Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire est en train de finaliser les documents à communiquer au Premier ministre pour les besoins du conseil interministériel qui sera spécialement consacré aux ajustements à apporter à la première phase et à la mise en perspective de la phase 2 de la réforme », précisent les services d’Abdoulaye Diouf Sarr.
«Mais, auparavant, des dotations exceptionnelles ont été mises en place par l’Etat pour aider les collectivités locales en difficulté à prendre en charge, régulièrement les salaires de leurs travailleurs et autres dépenses de fonctionnement », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
«Ainsi, en 2014, les montants ci-après ont été dégagés: 417 000 000 F CFA pour régler les arriérés de paiement de salaires du personnel des anciennes régions de Dakar, Diourbel et Kolda, 1 000 000 000 F CFA répartis entre les 42 départements ainsi que les villes et les communes de la région de Dakar En 2015, plus précisément au mois de décembre, une dotation complémentaire de 2 500 000 000 F CFA a été dégagée pour le règlement des arriérés de salaire et certaines autres charges de fonctionnement », poursuit le document.
«C’est pourquoi, tous les salaires des agents des communes affectées par le redéploiement du personnel des anciennes régions et villes, ont été payés. Ces mesures ont été prises conformément aux directives de Monsieur le Président de la République qui a bien voulu demander au Gouvernement de : « tout faire pour le maintien des emplois et la sécurisation des salaires des agents des collectivités locales », en attendant la mise en place de nouveaux mécanismes de financement tels que proposés par le comité de pilotage chargé de la formulation de l’Acte III de la décentralisation », indique la tutelle.
Toutefois, le ministère estime que «les difficultés notées dans le paiement des salaires pouvaient être sensiblement atténuées si, à côté de la prise en charge des salaires des agents permanents, des sommes importantes n’étaient pas affectées par certaines collectivités locales aux émoluments d’agents temporaires ou à des dépenses facultatives». Concernant les problèmes liés aux cotisations à l’IPRES, au paiement des indemnités de départ à la retraite et à la prise en charge médicale des travailleurs, le ministère voudrait «rappeler qu’il revient aux collectivités locales, qui s’administrent librement, de s’acquitter desdites obligations».
Le Ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, «fidèle à la démarche inclusive et participative qu’il a toujours privilégiée dans ses relations avec ses partenaires, en appelle au sens des responsabilités des exécutifs locaux et des membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales».
«En effet, le protocole d’accord, qui a reçu l’approbation de certains ministères, sera finalisé à la suite de la validation de l’étude relative à l’incidence financière de la mise en place de la fonction publique locale. Les autres difficultés sont inhérentes au phasage de l’Acte 3 de la décentralisation. La phase 1 vient de faire l'objet d’une évaluation. Le ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire est en train de finaliser les documents à communiquer au Premier ministre pour les besoins du conseil interministériel qui sera spécialement consacré aux ajustements à apporter à la première phase et à la mise en perspective de la phase 2 de la réforme », précisent les services d’Abdoulaye Diouf Sarr.
«Mais, auparavant, des dotations exceptionnelles ont été mises en place par l’Etat pour aider les collectivités locales en difficulté à prendre en charge, régulièrement les salaires de leurs travailleurs et autres dépenses de fonctionnement », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
«Ainsi, en 2014, les montants ci-après ont été dégagés: 417 000 000 F CFA pour régler les arriérés de paiement de salaires du personnel des anciennes régions de Dakar, Diourbel et Kolda, 1 000 000 000 F CFA répartis entre les 42 départements ainsi que les villes et les communes de la région de Dakar En 2015, plus précisément au mois de décembre, une dotation complémentaire de 2 500 000 000 F CFA a été dégagée pour le règlement des arriérés de salaire et certaines autres charges de fonctionnement », poursuit le document.
«C’est pourquoi, tous les salaires des agents des communes affectées par le redéploiement du personnel des anciennes régions et villes, ont été payés. Ces mesures ont été prises conformément aux directives de Monsieur le Président de la République qui a bien voulu demander au Gouvernement de : « tout faire pour le maintien des emplois et la sécurisation des salaires des agents des collectivités locales », en attendant la mise en place de nouveaux mécanismes de financement tels que proposés par le comité de pilotage chargé de la formulation de l’Acte III de la décentralisation », indique la tutelle.
Toutefois, le ministère estime que «les difficultés notées dans le paiement des salaires pouvaient être sensiblement atténuées si, à côté de la prise en charge des salaires des agents permanents, des sommes importantes n’étaient pas affectées par certaines collectivités locales aux émoluments d’agents temporaires ou à des dépenses facultatives». Concernant les problèmes liés aux cotisations à l’IPRES, au paiement des indemnités de départ à la retraite et à la prise en charge médicale des travailleurs, le ministère voudrait «rappeler qu’il revient aux collectivités locales, qui s’administrent librement, de s’acquitter desdites obligations».
Le Ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, «fidèle à la démarche inclusive et participative qu’il a toujours privilégiée dans ses relations avec ses partenaires, en appelle au sens des responsabilités des exécutifs locaux et des membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales».
Autres articles
-
68e session de la CEDEAO : le Sénégal obtient la Présidence de la Commission de l'Organisation de 2026 à 2030
-
Situation du Sénégal : « Ousmane Sonko est aussi bien responsable que le Président Diomaye », selon Ahmeth Diallo, leader « Gox yu Bess »
-
La France et le Sénégal veulent un « partenariat rénové », selon l’ambassadrice Christine Fages
-
Décret renforçant la Primature : " Diomaye et Sonko veulent contrôler tout le pouvoir" (Ahmeth Diallo)
-
Cédéao : stabilité politique et sécurité au cœur du sommet ouest-africain




68e session de la CEDEAO : le Sénégal obtient la Présidence de la Commission de l'Organisation de 2026 à 2030


