
Bibo Bourgi, le co-prévenu de Wade-fils, continue de faire face à la Cour dans le cadre du procès pour enrichissement illicite. Dans l'interrogatoire, les avocats de la partie civile sont largement revenus sur sa relation l'apport que pourrait avoir Karim Wade dans la création des sociétés comme AHS.
« L'unique occasion où je me suis ouvert à Karim Wade sur la question de AHS, c'est lorsque je lui demandais son appui pour avoir son aide pour un rendez-vous auprès du ministre Mamadou Séck », informe Bibo Bourgi à la barre.
Mais, Me Moussa Felix Sow ne s'est pas limité là, il a voulu faire comprendre que cette déclaration est contradictoire avec celle de Karim Wade lors de l'instruction. Selon Me Sow, le prévenu Karim Wade avait soutenu, « je les connais (Bibo et Pouye) car ils leur arrivaient de me consulter dans le cadre du projet de la création de AHS ».
Mais Bibo lui précise qu'il maintient sa déclaration. Mieux encore, il fait savoir qu'il ne voit pas en quoi, les deux déclarations sont contradictoires, comme voulait le faire comprendre l'avocat.
Me Sow a finalement orienté l'interrogatoire sur la fiscalité des entreprises que détenait Bibo Bourgi. Ainsi, a-t-il demandé au co-prévenu s'il avait déclaré au fisc Sénégal l'argent qu'il aurait reçu ou déposé dans le compte de ses sociétés.
Mais Bibo Bourgi n'a rien voulu savoir sur ce point. Il a tout juste répondu à l'avocat de la partie civile que cette question fiscale ne concerne en rien la manifestation de la vérité dans le cadre de son dossier pour complicité d'enrichissement illicite.
Me Moussa Felix Sow a essayé d'expliquer sans succès à la Cour que cette question allait dans le sens de déterminer la personnalité du prévenu.
« L'unique occasion où je me suis ouvert à Karim Wade sur la question de AHS, c'est lorsque je lui demandais son appui pour avoir son aide pour un rendez-vous auprès du ministre Mamadou Séck », informe Bibo Bourgi à la barre.
Mais, Me Moussa Felix Sow ne s'est pas limité là, il a voulu faire comprendre que cette déclaration est contradictoire avec celle de Karim Wade lors de l'instruction. Selon Me Sow, le prévenu Karim Wade avait soutenu, « je les connais (Bibo et Pouye) car ils leur arrivaient de me consulter dans le cadre du projet de la création de AHS ».
Mais Bibo lui précise qu'il maintient sa déclaration. Mieux encore, il fait savoir qu'il ne voit pas en quoi, les deux déclarations sont contradictoires, comme voulait le faire comprendre l'avocat.
Me Sow a finalement orienté l'interrogatoire sur la fiscalité des entreprises que détenait Bibo Bourgi. Ainsi, a-t-il demandé au co-prévenu s'il avait déclaré au fisc Sénégal l'argent qu'il aurait reçu ou déposé dans le compte de ses sociétés.
Mais Bibo Bourgi n'a rien voulu savoir sur ce point. Il a tout juste répondu à l'avocat de la partie civile que cette question fiscale ne concerne en rien la manifestation de la vérité dans le cadre de son dossier pour complicité d'enrichissement illicite.
Me Moussa Felix Sow a essayé d'expliquer sans succès à la Cour que cette question allait dans le sens de déterminer la personnalité du prévenu.
Autres articles
-
Inondations aux Parcelles Assainies : Cheikh Tidiane Dièye visite les sinistrés après l’alerte de l’imam Amar
-
Diplomatie : le Président de la république de Sierra Leone Julius Maada Bio en visite de travail au Sénégal
-
Ndiaga Sylla intègre l’équipe centrale d’observation électorale de la CEDEAO
-
Sénégal et France préparent un séminaire intergouvernemental de haut niveau
-
Droits humains au Sénégal : le Rapport 2024 des États-Unis pointe la restriction à la liberté d'expression et de la presse