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​Graves incidents d'audience : les plaidoiries du procès débutent à la permanence du PDS

Le procès de Karim Wade se transfère à la permanence du Parti Démocratique Sénégalais. En effet, le comité directeur du PDS s'est réuni en urgence hier à la permanence nationale du parti, pour protester contre ce qu'ils qualifient de « graves atteintes aux droits de l'homme et à l'inacceptable agression contre les militants, responsables et contre la permanence nationale Oumar Lamine BADJI sauvagement saccagée par les forces de police ».



​Graves incidents d'audience : les plaidoiries du procès débutent à la permanence du PDS
Prenant la parole, le frère Madické NIANG, membre de la commission juridique, est revenu longuement sur les incidents qui ont émaillé le procès de Karim WADE au cours de cette journée. Faisant l'apologie, ont se croyait dans une vraie séance de plaidoirie.

Selon eux, le juge Henri Grégoire DIOP, qui manifestement est devenu l'exécuteur des basses besognes du régime Macky SALL, a par ses prises de position et ses décisions regrettables détruit l'image d'une justice rendue dans l'impartialité, le strict respect des droits de l'homme et des droits de la défense.

« Aujourd'hui que tous les témoins entendus ces dernières semaines ont totalement « blanchi » Karim WADE des accusations portées contre lui. Le juge Henri Grégoire DIOP dont les plans pour condamner notre frère ont été déjoués ne supporte plus ni les avocats, ni les prévenus, ni les témoins, encore moins les citoyens venus assister à ce procès et qu'il ne cesse de menacer de condamner pour trouble d'audience » lancent les responsables du Pds.

Selon Me Madické Niang « alors que l'un des avocats de la défense était en train d'établir par les questions posées à un des témoins que notre frère a géré ses différentes missions au service du pays dans la transparence et la vertu, le préposé du régime, sieur Henri Grégoire DIOP, n'a rien trouvé d'autre que de l'arrêter net, de lui manquer de respect, de violer ses droits ainsi que ceux de son client en ordonnant qu'il soit expulsé de la salle d'audience ».

Mais plus grave, selon les libéraux, dans l'après midi, notre frère Karim WADE qui a refusé de comparaître en l'absence de ses avocats et sans qu'aucun mandat d'amener n'ait été décerné contre lui a été de force présenté à l'audience, menotté, gravement frappé, traîné par terre et blessé sur ordre du juge fasciste Henri Grégoire DIOP.


Jeudi 15 Janvier 2015 - 11:41


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