Ça a chauffé hier à l’Assemblée nationale ou les ministres Sidiki Kaba et Mansour SY ont été les témoins du pugilat verbal. De 09 heures à 16h30, la séance a été longue et palpitante. L’honneur est revenu à Pape Birame Touré de présenter la proposition de loi mais les débats ont achoppé sur un problème de procédure. Ainsi alors que le principe retenu consistait à ce que les initiateurs de la proposition ne prennent la parole qu’à la fin pour répondre aux interpellations des députés, Oumar Sarr s’est inscrit. Un impair qui n’a pas échappé à la vigilance de ses anciens collègues de Rewmi, Thierno Bocoum et Samba Bathily s’opposent à son vœu.
Il s’en suit de vifs échanges. Et le président de la commission des lois, Me Djibril War tranche en faveur de Bocoum et Bathily. Mécontent, Oumar Sarr quitte la salle mais cela n’entamera en rien l’ardeur des députés qui abordent la problématique de la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale. A ce propos, Me El Hadji Diouf est hostile aux cinq (5) ans. Et conteste la volonté de ses collègues d’abroger la loi Sada Ndiaye qui a réduit à un an renouvelable ledit mandat. Selon la robe noire, ramener ce mandat à cinq (5) ans, c’est donner trop de pouvoir au président de l’Assemblée nationale alors que ce dernier, pour lui, doit avoir la même durée que le bureau.
La disposition empêchant tout député démissionnaire de son groupe parlementaire d’adhérer à un autre groupe en cours de législature, irrite certains parlementaires. Sur ce point, Barthélémy Dias du Parti Socialiste (PS) a déjà averti qu’il démissionnerait de BBY si la loi était votée. En réalité, c’est la plupart des députés socialistes qui voient derrière cette disposition, une volonté pernicieuse de l’Alliance Pour la République (APR-parti présidentiel) de les empêcher de constituer un groupe parlementaire en cas de départ de la mouvance présidentielle. Avec verve, souligne « l’As », Aïssata Tall Sall a démontré « pourquoi cette loi est scélérate puisqu’elle entrave la liberté d’association au sein du Parlement ».
Bien que membre de l’APR, Pape Abdou Khadre Mbodj embouche la même trompette. Courroucée pour sa part, par le comportement de ses collègues de la coalition BBY, Adja Dieynaba Ndiaye du FSD/BJ, a annoncé à Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la majorité, sa démission. «Je vous ai laissé une lettre dans votre bureau », a-t-elle asséné.
Il s’en suit de vifs échanges. Et le président de la commission des lois, Me Djibril War tranche en faveur de Bocoum et Bathily. Mécontent, Oumar Sarr quitte la salle mais cela n’entamera en rien l’ardeur des députés qui abordent la problématique de la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale. A ce propos, Me El Hadji Diouf est hostile aux cinq (5) ans. Et conteste la volonté de ses collègues d’abroger la loi Sada Ndiaye qui a réduit à un an renouvelable ledit mandat. Selon la robe noire, ramener ce mandat à cinq (5) ans, c’est donner trop de pouvoir au président de l’Assemblée nationale alors que ce dernier, pour lui, doit avoir la même durée que le bureau.
La disposition empêchant tout député démissionnaire de son groupe parlementaire d’adhérer à un autre groupe en cours de législature, irrite certains parlementaires. Sur ce point, Barthélémy Dias du Parti Socialiste (PS) a déjà averti qu’il démissionnerait de BBY si la loi était votée. En réalité, c’est la plupart des députés socialistes qui voient derrière cette disposition, une volonté pernicieuse de l’Alliance Pour la République (APR-parti présidentiel) de les empêcher de constituer un groupe parlementaire en cas de départ de la mouvance présidentielle. Avec verve, souligne « l’As », Aïssata Tall Sall a démontré « pourquoi cette loi est scélérate puisqu’elle entrave la liberté d’association au sein du Parlement ».
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