Les discussions sur le projet de budget du ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), ce samedi 6 décembre à l’Assemblée nationale, ont été marquées par un plaidoyer appuyé du député Ayib Daffé. Celui-ci a insisté sur la nécessité de renforcer un département qu’il juge « extrêmement important » pour le développement économique du pays.
Prenant la parole en séance plénière, Ayib Daffé a souligné la baisse des crédits alloués aux trois programmes du ministère : pilotage, microfinance et ESS portant le budget global à 7,7 milliards de francs CFA.
« Par rapport à ce budget là, le ministre, c'est vrai qu'on avait déjà constaté une progression, quand même, il y a une baisse par rapport aux crédits qui sont inscrits. Et effectivement, il y a trois programmes : Programme pilotage, le programme microfinance et le programme économie sociale et solidaire. Donc le budget est de 7 milliards 700. Donc, je pense qu'il faut un effort à ce niveau », a-t-il déclaré.
Selon l'élu, un effort supplémentaire est indispensable pour ce secteur qui s'aligne directement sur les objectifs de la vision Sénégal 2035 et l'Agenda National de Transformation, notamment sur l'axe de l'équité sociale et de l'économie compétitive.
Pour le président du groupe parlementaire, le ministère est un pilier essentiel pour prendre en compte le secteur informel et lutter contre l'exclusion. Il a ainsi appelé à un plaidoyer pour le renforcement du département.
Le député a mis l'accent sur les lacunes qui freinent l'épanouissement des acteurs, notamment les femmes, les jeunes et les couches vulnérables, comme le déficit d'accompagnement, le manque de formation, problème de formalisation, et les difficultés de financement.
« Économie Sociale et Solidaire et Microfinance nous devons les intégrer, notamment les femmes, les jeunes, et toutes les couches vulnérables, les accompagnements. Mais c'est l'accompagnement qui leur manque, c'est la formation qui leur manque, c'est la formalisation qui leur manque, c'est le financement qui leur manque. Donc, je pense que vraiment, il y a un effort à faire », a-t-il insisté.
Ayib Daffé a également abordé le cadre juridique du secteur. Concernant l'ESS, il a rappelé l'adoption de la Loi d'orientation relative à l'Économie Sociale et Solidaire en 2021 et a pressé le gouvernement d'en assurer la mise en application.
Selon lui, l'application de cette loi est cruciale pour l'accès au financement et à l'accompagnement, la labellisation des initiatives, afin de clarifier la définition d'une initiative d'ESS et d'assurer un accompagnement ciblé.
Quant à la microfinance, le député a souligné les défis majeurs rencontrés par les établissements de crédit et les épargnants, en particulier les femmes, face au taux d'intérêt élevé, aux difficultés de remboursement, et au déficit d'accompagnement dans le montage des projets et les critères de rentabilité.
Il a conclu son intervention en appelant à une action concertée, notamment avec le ministère des Finances et les établissements financiers, pour réduire le taux d'intérêt et faciliter l'accès au crédit pour tous.
Prenant la parole en séance plénière, Ayib Daffé a souligné la baisse des crédits alloués aux trois programmes du ministère : pilotage, microfinance et ESS portant le budget global à 7,7 milliards de francs CFA.
« Par rapport à ce budget là, le ministre, c'est vrai qu'on avait déjà constaté une progression, quand même, il y a une baisse par rapport aux crédits qui sont inscrits. Et effectivement, il y a trois programmes : Programme pilotage, le programme microfinance et le programme économie sociale et solidaire. Donc le budget est de 7 milliards 700. Donc, je pense qu'il faut un effort à ce niveau », a-t-il déclaré.
Selon l'élu, un effort supplémentaire est indispensable pour ce secteur qui s'aligne directement sur les objectifs de la vision Sénégal 2035 et l'Agenda National de Transformation, notamment sur l'axe de l'équité sociale et de l'économie compétitive.
Pour le président du groupe parlementaire, le ministère est un pilier essentiel pour prendre en compte le secteur informel et lutter contre l'exclusion. Il a ainsi appelé à un plaidoyer pour le renforcement du département.
Le député a mis l'accent sur les lacunes qui freinent l'épanouissement des acteurs, notamment les femmes, les jeunes et les couches vulnérables, comme le déficit d'accompagnement, le manque de formation, problème de formalisation, et les difficultés de financement.
« Économie Sociale et Solidaire et Microfinance nous devons les intégrer, notamment les femmes, les jeunes, et toutes les couches vulnérables, les accompagnements. Mais c'est l'accompagnement qui leur manque, c'est la formation qui leur manque, c'est la formalisation qui leur manque, c'est le financement qui leur manque. Donc, je pense que vraiment, il y a un effort à faire », a-t-il insisté.
Ayib Daffé a également abordé le cadre juridique du secteur. Concernant l'ESS, il a rappelé l'adoption de la Loi d'orientation relative à l'Économie Sociale et Solidaire en 2021 et a pressé le gouvernement d'en assurer la mise en application.
Selon lui, l'application de cette loi est cruciale pour l'accès au financement et à l'accompagnement, la labellisation des initiatives, afin de clarifier la définition d'une initiative d'ESS et d'assurer un accompagnement ciblé.
Quant à la microfinance, le député a souligné les défis majeurs rencontrés par les établissements de crédit et les épargnants, en particulier les femmes, face au taux d'intérêt élevé, aux difficultés de remboursement, et au déficit d'accompagnement dans le montage des projets et les critères de rentabilité.
Il a conclu son intervention en appelant à une action concertée, notamment avec le ministère des Finances et les établissements financiers, pour réduire le taux d'intérêt et faciliter l'accès au crédit pour tous.
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