La gestion des inondations par le gouvernement est vivement contestée par la société civile. Yaya Ndiaye, président de l'association Dandemayo Émergent, a réagi aux récentes déclarations du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, affirmant que la situation est loin d'être sous contrôle, particulièrement dans la région de Matam.
Selon M. Ndiaye, de nombreuses infrastructures restent impraticables et des populations souffrent encore des conséquences des crues. « Si le gouvernement dit être satisfait de la gestion de ces inondations, cela veut dire qu'il n'envisage de rien faire », a-t-il martelé sur les ondes d'Iradio.
Il dénonce l'absence de soutien pour les populations contraintes de fuir, laissant derrière elles « leur habitation, leur nourriture, leur champ, leurs biens. Tout a été inondé par les eaux ».
Le président de Dandemayo Émergent pointe du doigt l'isolement de plusieurs communautés. « Des populations qui ont quitté des villages, qui ont été enclavées par la coupure des routes », regrette-t-il.
La situation sanitaire est également une préoccupation majeure pour l'association. Yaya Ndiaye s'inquiète du sort des sinistrés : « Des populations qui ne se soignent pas. Des populations qui sont victimes de certaines maladies liées aux inondations. Les diarrhées et le paludisme qui se vivent dans cette zone ».
Face à ce qu'il perçoit comme un déni, Yaya Ndiaye interpelle directement les autorités. « Si le gouvernement dit être satisfait de la gestion des inondations, en tout cas, nous nous regrettons ses propos. On demande qu'est-ce qu'ils ont géré, qu'est-ce qu'ils ont apporté, qu'est-ce qu'ils ont apporté à ces populations », a-t-il conclu, rejetant l'optimisme affiché par le ministre.
L'appel de Dandemayo Émergent sonne comme un cri d'alarme, pressant le gouvernement à intensifier son action et à apporter une aide d'urgence concrète aux populations sinistrées de Matam.
Selon M. Ndiaye, de nombreuses infrastructures restent impraticables et des populations souffrent encore des conséquences des crues. « Si le gouvernement dit être satisfait de la gestion de ces inondations, cela veut dire qu'il n'envisage de rien faire », a-t-il martelé sur les ondes d'Iradio.
Il dénonce l'absence de soutien pour les populations contraintes de fuir, laissant derrière elles « leur habitation, leur nourriture, leur champ, leurs biens. Tout a été inondé par les eaux ».
Le président de Dandemayo Émergent pointe du doigt l'isolement de plusieurs communautés. « Des populations qui ont quitté des villages, qui ont été enclavées par la coupure des routes », regrette-t-il.
La situation sanitaire est également une préoccupation majeure pour l'association. Yaya Ndiaye s'inquiète du sort des sinistrés : « Des populations qui ne se soignent pas. Des populations qui sont victimes de certaines maladies liées aux inondations. Les diarrhées et le paludisme qui se vivent dans cette zone ».
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