Le président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) est resté sur sa faim
« J’ai été déçu de n’avoir pas entendu le président Macky Sall sur la question de la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Or, nous l’y attendions car c’est une question d’actualité », s’est désolé l’avocat qui plaide pour la mutation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle. « Quand il s’agira de d’élargir, il faudra y mettre la compétence de la Cour en matière de violation des droits de l’homme comme c’est le cas au Bénin. C’est-à-dire permettre aux citoyens de saisir dans un délai de 48 heures la Cour constitutionnel en cas de violation de libertés fondamentales », a ajouté le président de la LSDH.
Poursuivant l’avocat estime que les hauts magistrats de la Cour suprême doivent diriger le Conseil supérieur de la magistrature. Et d’indiquer dans «l’As »:« Il faut aussi que les avancements des magistrats, leurs carrières administratives, soient gérés par les magistrats eux-mêmes. Il faut faire en sorte que les affectations ne soient plus un moyen de pression sur les magistrats pour qui, l’indépendance statutaire doit être garantie. Aussi faudrait-il faire en sorte pour que les propositions de nominations des magistrats émanent du Conseil supérieur de la magistrature ».
Me Assane Dioma Ndiaye s’est également prononcé sur le référendum. A l’en croire, le Chef de l’Etat a été «très réservé» sur cette question. «Certes, il déclare qu’il va consulter le président de l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel mais à aucun moment il n’a parlé de référendum mais plutôt de projet de révision constitutionnelle. Ensuite, Macky Sall a utilisé le mot restauration en parlant du quinquennat. Moi-même, j’avais dit que l’engagement du président de la République n’était pas d’instaurer mais plutôt de restaurer. Et quand on dit restaurer, évidemment on pense à un référendum qui a déjà eu lieu et qui avait institué le quinquennat qui a été enlevé par une loi. L’Assemblée nationale est habilitée à restaurer », indique la robe noire qui ne voit pas comment on pourrait soumettre quinze (15) points pour demander aux citoyens sénégalais de répondre par un Non total ou un Oui total. «Le Non tout comme le Oui étant tout deux indivisibles, c’est une contrainte morale dans la mesure où on ne peut pas être d’accord sur certains points et les valider malgré tout. C’est une atteinte au libre arbitre», martèle le défenseur des droits de l’homme.
« J’ai été déçu de n’avoir pas entendu le président Macky Sall sur la question de la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Or, nous l’y attendions car c’est une question d’actualité », s’est désolé l’avocat qui plaide pour la mutation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle. « Quand il s’agira de d’élargir, il faudra y mettre la compétence de la Cour en matière de violation des droits de l’homme comme c’est le cas au Bénin. C’est-à-dire permettre aux citoyens de saisir dans un délai de 48 heures la Cour constitutionnel en cas de violation de libertés fondamentales », a ajouté le président de la LSDH.
Poursuivant l’avocat estime que les hauts magistrats de la Cour suprême doivent diriger le Conseil supérieur de la magistrature. Et d’indiquer dans «l’As »:« Il faut aussi que les avancements des magistrats, leurs carrières administratives, soient gérés par les magistrats eux-mêmes. Il faut faire en sorte que les affectations ne soient plus un moyen de pression sur les magistrats pour qui, l’indépendance statutaire doit être garantie. Aussi faudrait-il faire en sorte pour que les propositions de nominations des magistrats émanent du Conseil supérieur de la magistrature ».
Me Assane Dioma Ndiaye s’est également prononcé sur le référendum. A l’en croire, le Chef de l’Etat a été «très réservé» sur cette question. «Certes, il déclare qu’il va consulter le président de l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel mais à aucun moment il n’a parlé de référendum mais plutôt de projet de révision constitutionnelle. Ensuite, Macky Sall a utilisé le mot restauration en parlant du quinquennat. Moi-même, j’avais dit que l’engagement du président de la République n’était pas d’instaurer mais plutôt de restaurer. Et quand on dit restaurer, évidemment on pense à un référendum qui a déjà eu lieu et qui avait institué le quinquennat qui a été enlevé par une loi. L’Assemblée nationale est habilitée à restaurer », indique la robe noire qui ne voit pas comment on pourrait soumettre quinze (15) points pour demander aux citoyens sénégalais de répondre par un Non total ou un Oui total. «Le Non tout comme le Oui étant tout deux indivisibles, c’est une contrainte morale dans la mesure où on ne peut pas être d’accord sur certains points et les valider malgré tout. C’est une atteinte au libre arbitre», martèle le défenseur des droits de l’homme.
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