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​Mission de revue: la FMI juge les résultats du Sénégal «excellents»

Dans le cadre de la 4ème revue du Programme économique et financier, appuyé par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE), le Fonds monétaire international (FMI) décerne son satisfecit au Sénégal.



Ali Michael Mansoor, Chef de Mission du FMI pour le Sénégal en compagnie de Boileau Loko, Représentant résident du FMI à Dakar, a dirigé une délégation du FMI pour une mission dans le cadre de la 4ème revue du Programme économique et financier du Sénégal.
 
Selon M. Mansoor, le déficit budgétaire continue à être réduit en lien avec les objectifs du programme. Toutefois, il faut continuer à construire. «L’Objectif de la mission était de voir un peu l’état des lieux. Et autour de ça, d’avoir le dialogue avec le gouvernement sur les réformes nécessaires. Je crois que nous devons tous être optimistes parce que les résultats sont excellents», souligne-t-il. 
 
Toutefois, le Chef de Mission du FMI pour le Sénégal demande à ne pas s'endormir sur les lauriers. «Il faut utiliser cette opportunité, pour continuer à aller de l’avant. Les mesures à prendre, c’est de continuer à s’assurer que les dépenses efficaces atteignent leurs objectifs, réoriente les dépenses, et des systèmes qui sont moyen prioritaire à des systèmes qui sont plus utile. Et en particulier, il y a des points où il faut faire un effort pour éviter de mal dépenser. Il faut s’assuré que le programme de rationalisation des agents continuent pour que ces derniers qui apportent que des les valeurs ajoutées continue de se redéployer sur les dépenses d’investissement.  Il faut aussi s’assurer que tout le monde paie des taxes», préconise-t-il. 

Pour Ali Michael Mansoor, «les recouvrement qui ont eux lieu sont encourageant. Mais, il faut éviter de mettre de l’argent sur des choses qui ne seront pas nécessairement, pas utiles. Il faudrait éviter quand on recapitalise des sociétés comme Air Sénégal, qu’on le fasse d’une façon où le secteur privée internationale aurait pu contribuer à la place de l’Etat. A même temps, il faudrait que toutes les décisions sur les dépenses soit prisent de façon rationnelle, où il y a un arbitrage».   
 
Boileau Loko, Représentant résident du FMI à Dakar insiste de son côté sur «(l'ouverture) de l'espace au secteur privé, pour que les PME et PMI puissent se développer». «Une croissance équilibrée, soutenue et inclusive, est la meilleure façon de créer l’emploi et de lutter contre la pauvreté. La croissance est une condition nécessaire, mais ce n’est pas une condition suffisante pour pouvoir réduire la pauvreté», ajoute-t-il. 


Mercredi 12 Avril 2017 - 18:22


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