Installées entre les départements de Ziguinchor et de Goudomp, après plusieurs décennies, les populations déplacées affichent un ouf de soulagement. L’Armée sénégalaise a lancé ces derniers jours une vaste opération de sécurisation dans les forêts de Billas, Boffa, Sikoune, entre autres dans le sud du Sénégal. Pour cause entre rapts, et kidnapping voire prise d’otages avec meurtre. Ces zones étaient réputées dangereuses. Les bandes armées y avaient même érigé des zones rouges infranchissables par les populations rendant quasi-impossibles tout accès. Ces opérations de l’Armée, même si elles expriment une certaine inquiétude, elles sont pour tout de même comme un soulagement pour les populations.
« C’est une action à encourager. Parce qu’il faut que le dossier de la Casamance soit un dossier national. Il ne faut pas en faire un dossier tabou. Nous sommes les éternelles victimes. Les gens sont frustrés, on ne comprend plus. Vous savez, quand une crise perdure, tout y passe. J’ai l’habitude de dire, la Casamance, cette zone est devenue une zone de transit, une zone de libre circulation des armes légères, une zone de cartellisation de la drogue, etc. Cela a beaucoup fragilisé le développement de notre Commune. Imaginez que 29 villages, vous avez 23 villages déplacés. Moi je n’ai que 6 villages fixes », soutient Ibou Sadio Diallo maire de Djibanar dans le département de Goudomp.
L’espoir est permis pour un retour au bercail, c’est le sentiment exprimé par les populations du village de Saliotte, et ceux des communes de Kaour, Adéane et de Boutoupa Camaracounda qui trouvent dans cette détermination de l’armée une belle opportunité de retrouver leurs terres abandonnées depuis les années 1994, rapporte Walf radi
« C’est une action à encourager. Parce qu’il faut que le dossier de la Casamance soit un dossier national. Il ne faut pas en faire un dossier tabou. Nous sommes les éternelles victimes. Les gens sont frustrés, on ne comprend plus. Vous savez, quand une crise perdure, tout y passe. J’ai l’habitude de dire, la Casamance, cette zone est devenue une zone de transit, une zone de libre circulation des armes légères, une zone de cartellisation de la drogue, etc. Cela a beaucoup fragilisé le développement de notre Commune. Imaginez que 29 villages, vous avez 23 villages déplacés. Moi je n’ai que 6 villages fixes », soutient Ibou Sadio Diallo maire de Djibanar dans le département de Goudomp.
L’espoir est permis pour un retour au bercail, c’est le sentiment exprimé par les populations du village de Saliotte, et ceux des communes de Kaour, Adéane et de Boutoupa Camaracounda qui trouvent dans cette détermination de l’armée une belle opportunité de retrouver leurs terres abandonnées depuis les années 1994, rapporte Walf radi
Autres articles
-
Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie
-
Vol de bétail: un réseau de malfaiteurs démantelé dans le secteur de Sangalkam
-
Mouvement International Russophile: Le Sénégalais Souleyanta Ndiaye réélu secrétaire général adjoint
-
Déguerpissements des marchands ambulants : le CDIMAS annonce un sit-in le 19 décembre prochain
-
Prix E-jicom 2025 : la huitième édition célébrée ce 13 décembre sous le signe de la Résilience





Escroquerie aux devises : un homme arrêté à Rosso en tentant de fuir vers la Mauritanie


