Onze ouvriers agricoles étrangers sont morts, lundi 6 août, dans une collision entre la fourgonnette qui les ramenait des champs et un camion de tomates, en pleine saison des récoltes dans le sud de l'Italie, annoncent les pompiers. Samedi, quatre ouvriers agricoles africains avaient déjà été tués et quatre autres grièvement blessés dans une autre collision avec un camion de tomates dont le chargement s'était répandu sur la chaussée.
Les deux accidents ont eu lieu dans la région de Foggia, dans les Pouilles, où des milliers d'ouvriers agricoles africains, mais aussi polonais, bulgares ou roumains, passent l'été à ramasser les tomates sous un soleil de plomb. Bien qu'ils soient en général tous en situation régulière, rares sont ceux qui bénéficient des conditions de travail et de rémunération requises par la loi. Beaucoup logent dans des squats ou des bidonvilles.
Une grève organisée mercredi
Ils sont souvent à la merci de "caporali" parfois liés aux réseaux mafieux qui font les intermédiaires avec des exploitants agricoles, eux-mêmes soumis à la pression de la grande distribution. Depuis plusieurs années, les syndicats et associations qui viennent en aide aux travailleurs migrants réclament la mise en place d'un système de transports publics pendant la haute saison des récoltes autour de Foggia.
Lors d'une assemblée organisée dimanche, après le premier accident, dans l'un des bidonvilles de la région, des dizaines d'ouvriers agricoles africains ont décidé d'une journée de grève mercredi, a annoncé à l'AFP Aboubakar Soumahoro, délégué du syndicat USB. "A l'aube, les ouvriers agricoles vont marcher dans les campagnes pour aller jusqu'à Foggia, afin de réclamer des conditions de travail dignes", a-t-il expliqué sur "Franceinfo".
Les deux accidents ont eu lieu dans la région de Foggia, dans les Pouilles, où des milliers d'ouvriers agricoles africains, mais aussi polonais, bulgares ou roumains, passent l'été à ramasser les tomates sous un soleil de plomb. Bien qu'ils soient en général tous en situation régulière, rares sont ceux qui bénéficient des conditions de travail et de rémunération requises par la loi. Beaucoup logent dans des squats ou des bidonvilles.
Une grève organisée mercredi
Ils sont souvent à la merci de "caporali" parfois liés aux réseaux mafieux qui font les intermédiaires avec des exploitants agricoles, eux-mêmes soumis à la pression de la grande distribution. Depuis plusieurs années, les syndicats et associations qui viennent en aide aux travailleurs migrants réclament la mise en place d'un système de transports publics pendant la haute saison des récoltes autour de Foggia.
Lors d'une assemblée organisée dimanche, après le premier accident, dans l'un des bidonvilles de la région, des dizaines d'ouvriers agricoles africains ont décidé d'une journée de grève mercredi, a annoncé à l'AFP Aboubakar Soumahoro, délégué du syndicat USB. "A l'aube, les ouvriers agricoles vont marcher dans les campagnes pour aller jusqu'à Foggia, afin de réclamer des conditions de travail dignes", a-t-il expliqué sur "Franceinfo".
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