À Khartoum, l'île de Tuti et ces terrains agricoles est située au confluent du Nil bleu et du Nil blanc. Les crises économiques qui frappent le Soudan ont aussi touché les agriculteurs. Pour justifier son coup d'État, l'armée a accusé le gouvernement d'Abdallah Hamdok d'être la cause de tous les maux du peuple soudanais. Mais selon Ali, "un régime militaire ne peut pas réussir au Soudan. Le peuple Soudanais est un peuple de résistants. Abdallah Hamdok n'a pas eu le temps de mener à bien ses réformes et nous on n'a pas eu le temps de le juger sur ses résultats."
"La situation actuelle est très difficile", résume l'ouvrier agricole. "Le peuple Soudanais va manifester. Moi j'irai manifester." À Tuti, on a l'habitude de se battre, à en croire ses habitants. Sous Omar El-Bechir, ils ont empêché le pouvoir de s'emparer de leurs terres pour y construire des hôtels de luxe, mais aujourd'hui une forme de pessimisme a gagné certains esprits.
"S'il y a un nouvel accord entre civils et militaires, il sera encore plus fragile que le précédent", explique Abderrahmane, activiste politique. "Car les civils perdront la confiance de la rue, les militaires eux l'ont déjà perdu. Cette union entre civils et militaires était négative, ils ont oublié le peuple."
Naama est une militante civile très impliquée dans le mouvement de contestation : elle est convaincue de la capacité des civils à reprendre leur destin en main. "Nous n'arrêterons pas de descendre dans la rue", insiste-t-elle. "Nous n'arrêterons pas les manifestations. La dernière révolution a donné de l'espoir aux gens. On a balayé le plus grand des dictateurs en quatre mois."
"La situation actuelle est très difficile", résume l'ouvrier agricole. "Le peuple Soudanais va manifester. Moi j'irai manifester." À Tuti, on a l'habitude de se battre, à en croire ses habitants. Sous Omar El-Bechir, ils ont empêché le pouvoir de s'emparer de leurs terres pour y construire des hôtels de luxe, mais aujourd'hui une forme de pessimisme a gagné certains esprits.
"S'il y a un nouvel accord entre civils et militaires, il sera encore plus fragile que le précédent", explique Abderrahmane, activiste politique. "Car les civils perdront la confiance de la rue, les militaires eux l'ont déjà perdu. Cette union entre civils et militaires était négative, ils ont oublié le peuple."
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