François Hollande à Malte, le 5 octobre 2012.
La France est sur tous les fronts diplomatiques pour faire avancer le projet d'une intervention militaire africaine au nord du Mali. Aux Nations unies, un projet de résolution vient d'être déposé et, à Malte, François Hollande a fait part de son optimisme. « Nul ne fera obstacle », a-t-il dit. L'Elysée pense que la résolution sera adoptée d'ici la fin du mois.
En marge de ce sommet 5+5, le président français multiplie les contacts avec les chefs d'Etat et de gouvernement présents, et notamment avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal. L'Algérie est un acteur clé dans la région. Mais Alger craint qu'en cas d'intervention armée, les terroristes d'Aqmi refluent dans son pays. Il faut donc rassurer les Algériens.
François Hollande doit délivrer ce message au Premier ministre algérien : il n'y aura pas de solution sans une implication algérienne, notamment dans la surveillance des frontières et dans l'échange de renseignements militaires. Avec un argument qu'Alger peut entendre : les terroristes d'Aqmi ne sont pas une menace que pour les Maliens mais aussi pour l'ensemble des pays de la région.
François Hollande n'a d'ailleurs affiché aucun doute quant aux réticences prêtées à Alger. « Ils ont payé un tribut assez lourd au terrorisme », dit-il. Le président français a également confirmé dans sa conférence de presse son déplacement en Algérie au début du mois de décembre. Un déplacement très symbolique pour le 50e anniversaire de l'indépendance algérienne.
Source: RFI
En marge de ce sommet 5+5, le président français multiplie les contacts avec les chefs d'Etat et de gouvernement présents, et notamment avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal. L'Algérie est un acteur clé dans la région. Mais Alger craint qu'en cas d'intervention armée, les terroristes d'Aqmi refluent dans son pays. Il faut donc rassurer les Algériens.
François Hollande doit délivrer ce message au Premier ministre algérien : il n'y aura pas de solution sans une implication algérienne, notamment dans la surveillance des frontières et dans l'échange de renseignements militaires. Avec un argument qu'Alger peut entendre : les terroristes d'Aqmi ne sont pas une menace que pour les Maliens mais aussi pour l'ensemble des pays de la région.
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Source: RFI
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