Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Détention de la femme de Madiambal : des organisations exigent sa libération et dénoncent les conditions carcérales



La situation des femmes détenues au camp pénal suscite de vives inquiétudes. Ce lundi 22 décembre 2025, plusieurs organisations de défense des droits humains ont tenu une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique et des autorités sur les conditions préoccupantes des femmes incarcérées.
 
Concernant la détention de l’épouse de Madiambal, les associations demandent la libération immédiate de Mme Mabintou Diaby, estimant que sa détention soulève de sérieuses questions au regard de ses droits fondamentaux. « Aucune femme ne doit être privée de liberté de manière arbitraire ou disproportionnée. La justice doit rester équitable, humaine et respectueuse de la dignité de chaque citoyenne », a déclaré Oulimata Kane porte-parole du jour.
 
Elles ont également évoqué les difficultés spécifiques des femmes en milieu carcéral. « Les femmes détenues font face à des conditions extrêmement difficiles : manque de soins adaptés, insuffisance d’hygiène, précarité sanitaire, séparation douloureuse d’avec leurs enfants et leurs familles. La prison ne doit pas être un lieu de souffrance supplémentaire, mais un espace respectant les droits humains, en particulier pour les femmes, souvent plus vulnérables », a insisté Mme Kane.
 
 
La question de la détention préventive prolongée a également été abordée. « Nous dénonçons la durée excessive de la détention de nombreuses femmes, parfois sans jugement depuis plusieurs années. La détention prolongée sans procès équitable constitue une violation grave des droits humains et contribue à la surpopulation carcérale. Nous appelons à l’accélération des procédures judiciaires et à l’examen urgent des dossiers des femmes détenues », a-t-elle ajouté.
 
 Les organisations ont enfin dénoncé la présence de mineurs dans les prisons pour adultes. « Nous prions et exhortons l’État à prendre ses responsabilités en créant des établissements pénitentiaires spécifiquement réservés aux mineurs, axés sur la rééducation, la protection et la réinsertion, conformément aux conventions internationales », ont-elles souligné.
 
En conclusion, elles lancent un appel pressant aux autorités, aux institutions judiciaires et aux partenaires nationaux et internationaux pour que des mesures concrètes soient prises en faveur des femmes détenues et des mineurs. « Le respect des droits humains est un pilier fondamental de toute société juste et démocratique », rappellent-elles.

Moussa Ndongo

Lundi 22 Décembre 2025 - 22:07


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter