
À Mbeuth, un village agricole de la commune de Bambilor, la colère monte contre le projet de centre de traitement des déchets, surnommé "Mbeubeuss 2". Les tensions ont dégénéré en affrontements, entraînant l’arrestation de plus de 29 personnes.
Les habitants accusent le PROMOGED (Programme de modernisation de la gestion des déchets solides) de vouloir imposer le projet sans aucune consultation préalable. Ils racontent une intervention violente des forces de l’ordre : descentes dans les maisons, civils frappés, et usage massif de gaz lacrymogènes, y compris à l’intérieur des habitations. La population, traumatisée, dénonce le mépris et la brutalité des autorités.
Le collectif citoyen précise qu’il ne s’oppose pas au projet en soi, mais refuse son implantation sur des terres agricoles essentielles à la survie de plus de 700 maraîchers. « Ce qu’on nous impose, c’est une catastrophe sociale et écologique », dénonce Saliou Ndiongue, pointant du doigt l’absence de dialogue et d’étude d’impact environnemental.
Les responsables du projet mettent en avant la création de 235 emplois, dont seulement 100 réservés aux habitants des localités voisines (Bambilor, Mbeuth, Diamniadio, Ndoyène et Sébikotane), le reste étant destiné à des travailleurs venus de Dakar.
Une répartition jugée inéquitable par les agriculteurs locaux. « Comment justifier la destruction de plus de 700 emplois agricoles stables pour à peine 100 postes précaires ? », s’indigne l’un d’eux.
La situation reste tendue dans cette localité. Les villageois exigent un réexamen du projet et une véritable prise en compte de leurs préoccupations.
Les habitants accusent le PROMOGED (Programme de modernisation de la gestion des déchets solides) de vouloir imposer le projet sans aucune consultation préalable. Ils racontent une intervention violente des forces de l’ordre : descentes dans les maisons, civils frappés, et usage massif de gaz lacrymogènes, y compris à l’intérieur des habitations. La population, traumatisée, dénonce le mépris et la brutalité des autorités.
Le collectif citoyen précise qu’il ne s’oppose pas au projet en soi, mais refuse son implantation sur des terres agricoles essentielles à la survie de plus de 700 maraîchers. « Ce qu’on nous impose, c’est une catastrophe sociale et écologique », dénonce Saliou Ndiongue, pointant du doigt l’absence de dialogue et d’étude d’impact environnemental.
Les responsables du projet mettent en avant la création de 235 emplois, dont seulement 100 réservés aux habitants des localités voisines (Bambilor, Mbeuth, Diamniadio, Ndoyène et Sébikotane), le reste étant destiné à des travailleurs venus de Dakar.
Une répartition jugée inéquitable par les agriculteurs locaux. « Comment justifier la destruction de plus de 700 emplois agricoles stables pour à peine 100 postes précaires ? », s’indigne l’un d’eux.
La situation reste tendue dans cette localité. Les villageois exigent un réexamen du projet et une véritable prise en compte de leurs préoccupations.
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