Le Lancement de la Campagne nationale de lutte contre le vol d’électricité a eu lieu ce mercredi matin en présence du Directeur général, Pape Dieng qui annonce la couleur contre les fraudeurs. Selon lui, « la fraude sur l’électricité, c’est 9% de notre chiffre d’affaires ». Pis, dit-il, « 27 milliards, c’est le préjudice causé à la SENELEC ». 27 milliards qu’il est décidé à recouvrer car charge Pape Dieng, « à chaque fois que quelqu’un vole de l’électricité, non seulement il vole la SENELEC mais les clients comme lui parce que ce qu’il vole, le manque à gagner sera compensé par les autres abonnés ». Car cela "impacte négativement sur la qualité du service, réduit le droit d’accès à l’électricité des populations et déstabilise constamment l’équilibre financier de la SENELEC".
Pour faire faces à cette situation insoutenable pour tous, le DG de la SENELEC de faire part de cette mesure à savoir le seul moyen de lutte contre la fraude: « C’est que nous allons vers une modernisation de notre système de comptage. Nous allons utiliser des compteurs intelligents qui nous permettent de suivre la consommation de l’abonné heure par heure pour savoir que l’abonné est en train de frauder ». Ceci fait, «on peut savoir avec les compteurs intelligents ce que l’abonné consomme chaque heure. S’il fraude, on le sait à l’heure qui suit ensuite on va faire la télé relève de ces compteurs à partir de notre bureau, nous pourrons suivre l’ensemble des abonnés industriels et leur façon de consommer ». Les fraudeurs risquent un (1) à cinq (5) ans de prison ferme.
Parlant de l’état des lieux, l’évolution de la fraude d’électricité entre 2010 à 2013 a engendré un manque à gagner cumulé de 89 milliards pour la SENELEC et 16 milliards de F CFA pour l’Etat.
Pour faire faces à cette situation insoutenable pour tous, le DG de la SENELEC de faire part de cette mesure à savoir le seul moyen de lutte contre la fraude: « C’est que nous allons vers une modernisation de notre système de comptage. Nous allons utiliser des compteurs intelligents qui nous permettent de suivre la consommation de l’abonné heure par heure pour savoir que l’abonné est en train de frauder ». Ceci fait, «on peut savoir avec les compteurs intelligents ce que l’abonné consomme chaque heure. S’il fraude, on le sait à l’heure qui suit ensuite on va faire la télé relève de ces compteurs à partir de notre bureau, nous pourrons suivre l’ensemble des abonnés industriels et leur façon de consommer ». Les fraudeurs risquent un (1) à cinq (5) ans de prison ferme.
Parlant de l’état des lieux, l’évolution de la fraude d’électricité entre 2010 à 2013 a engendré un manque à gagner cumulé de 89 milliards pour la SENELEC et 16 milliards de F CFA pour l’Etat.
Le président de l’Association des Consommateurs Sénégalais (ASCOSEN), Momar Ndaow de dire que toutes les pertes non techniques ne sont pas des cas de fraude, « lutter contre la fraude est un élément important. Mais je ne suis pas d’accord avec les chiffres de sla SENELEC. Parce que ce qu’ils ont évalué, c’est ce qu’on appelle les pertes non techniques. Et toutes les pertes non techniques ne sont pas des cas de fraude. Il peut s’agir de compteur défectueux, de compteurs non identifiés… plusieurs choses peuvent être à la base de toutes ces fraudes… », a-t-il assuré.
Momar Ndao.MP3 (697.5 Ko)
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