Les deux hommes, renouant après un silence d'un an, ont passé au total quatre heures ensemble, entre réunion, déjeuner de travail et même une courte promenade, de quoi offrir à la presse une image d'apaisement. Les deux dirigeants ont fait de « vrais progrès » face aux « défis mondiaux », a assuré Joe Biden sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Le président américain avait appelé, dans un court propos introductif face à la presse au début de la réunion, à gérer la rivalité de manière « responsable ». Xi Jinping, qui a mis en garde contre les conséquences « insupportables » d'une confrontation, a lui estimé, selon une traduction en anglais, que la Chine et les États-Unis ne pouvaient pas se « tourner le dos ».
« La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent », a-t-il assuré, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence féroce, qu'elle soit économique, technologique, stratégique ou militaire. « Nos rencontres ont toujours été franches, directes et utiles », a assuré le démocrate de 80 ans, qui avait rencontré Xi Jinping plusieurs fois avant de devenir président, et qui se targue de particulièrement bien le cerner. « Je crois fermement en un avenir prometteur pour la relation bilatérale », a dit Xi Jinping, tout en mettant en garde contre toute tentation, pour les États-Unis, de « remodeler » la Chine.
Première conséquence de cette reprise du dialogue, les deux chefs d'État se sont mis d'accord pour reprendre les communications militaires de haut niveau, a rapporté un média d'État de Pékin jeudi. « Le président chinois Xi Jinping et le président des États-Unis Joe Biden se sont mis d'accord mercredi pour reprendre les communications militaires de haut niveau sur la base de l'égalité et du respect », a écrit l'agence de presse Chine nouvelle. Ils se sont également entendu pour instaurer des discussions gouvernementales conjointes sur l'utilisation de l'intelligence artificielle, et établir un groupe de travail sur la coopération en matière de lutte contre les stupéfiants lors du sommet californien, a indiqué l'agence chinoise.
Je me réjouis des pas positifs que nous avons fait aujourd’hui. Et il important que le monde voie que nous mettons en pratique une approche dans la meilleure tradition de la diplomatie américaine. Nous parlons à nos concurrents et ces discussions directes permettent de lever les incompréhensions. Cette une clé pour maintenir la stabilité globale et pour servir le peuple américain. Dans les mois qui viennent, nous allons préserver et poursuivre la diplomatie de haut niveau avec la Chine dans les deux sens, pour garder ouvertes les lignes de communication. Y compris entre le président Xi et moi. Nous sommes mis d’accord pour que si l’un d’entre nous voulait parler à l’autre, il décrocherait son téléphone et nous nous parlerions immédiatement
Joe Biden a assuré que les deux hommes pourraient décrocher leur téléphone et se parler « directement et immédiatement » en cas de crise. Car la réunion, destinée à donner une impression de sérénité retrouvée n'a évidemment résolu aucun différend de fond, en particulier concernant Taïwan.
Le président américain avait appelé, dans un court propos introductif face à la presse au début de la réunion, à gérer la rivalité de manière « responsable ». Xi Jinping, qui a mis en garde contre les conséquences « insupportables » d'une confrontation, a lui estimé, selon une traduction en anglais, que la Chine et les États-Unis ne pouvaient pas se « tourner le dos ».
« La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent », a-t-il assuré, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence féroce, qu'elle soit économique, technologique, stratégique ou militaire. « Nos rencontres ont toujours été franches, directes et utiles », a assuré le démocrate de 80 ans, qui avait rencontré Xi Jinping plusieurs fois avant de devenir président, et qui se targue de particulièrement bien le cerner. « Je crois fermement en un avenir prometteur pour la relation bilatérale », a dit Xi Jinping, tout en mettant en garde contre toute tentation, pour les États-Unis, de « remodeler » la Chine.
Première conséquence de cette reprise du dialogue, les deux chefs d'État se sont mis d'accord pour reprendre les communications militaires de haut niveau, a rapporté un média d'État de Pékin jeudi. « Le président chinois Xi Jinping et le président des États-Unis Joe Biden se sont mis d'accord mercredi pour reprendre les communications militaires de haut niveau sur la base de l'égalité et du respect », a écrit l'agence de presse Chine nouvelle. Ils se sont également entendu pour instaurer des discussions gouvernementales conjointes sur l'utilisation de l'intelligence artificielle, et établir un groupe de travail sur la coopération en matière de lutte contre les stupéfiants lors du sommet californien, a indiqué l'agence chinoise.
Je me réjouis des pas positifs que nous avons fait aujourd’hui. Et il important que le monde voie que nous mettons en pratique une approche dans la meilleure tradition de la diplomatie américaine. Nous parlons à nos concurrents et ces discussions directes permettent de lever les incompréhensions. Cette une clé pour maintenir la stabilité globale et pour servir le peuple américain. Dans les mois qui viennent, nous allons préserver et poursuivre la diplomatie de haut niveau avec la Chine dans les deux sens, pour garder ouvertes les lignes de communication. Y compris entre le président Xi et moi. Nous sommes mis d’accord pour que si l’un d’entre nous voulait parler à l’autre, il décrocherait son téléphone et nous nous parlerions immédiatement
Joe Biden a assuré que les deux hommes pourraient décrocher leur téléphone et se parler « directement et immédiatement » en cas de crise. Car la réunion, destinée à donner une impression de sérénité retrouvée n'a évidemment résolu aucun différend de fond, en particulier concernant Taïwan.
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