La vidéo montre l’entrée et le parking de l’hôpital de référence Mbagathi, à Nairobi, capitale du Kenya. On y voit la voiture de police dans laquelle se trouve Albert Ojwang se garer vers 1h35 du matin, le 8 juin. Ce n’est qu’à 2h, qu’Albert Ojwang, est admis au service des urgences. Il souffre pourtant de graves blessures à la tête.
Que se passe-t-il pendant ces trente minutes ? La vidéo montre les policiers descendre de la voiture, parler longtemps sur le parking, recevoir un coup de fil avant de finalement sortir Albert Ojwang du véhicule. Son corps est déjà inerte.
« Le patient est arrivé mort », selon un rapport hospitalier
Le rapport de l’hôpital ne laisse aucun doute : « Le patient est arrivé mort. » Les deux infirmières qui l’ont rédigé, stipulent que « sa tête et son visage étaient enflés. Du sang sortait par l’arrière du crâne, les yeux et la bouche ».
Ces images contredisent donc les explications de la police. Devant le Sénat, la semaine précédente, son inspecteur général, assurait encore qu’Albert Ojwang avait été transporté en urgence à l’hôpital par ses officiers. Dans son rapport, la police avait affirmé que la victime s’était suicidée en se frappant la tête contre les murs, ce qu’a démenti l’autopsie pratiquée le 10 juin, assurant que ces blessures provenaient d’un tiers.
Depuis le 13 juin, trois arrestations ont été faites dans le cadre de cette affaire : deux policiers dont le commandant du poste où était détenu Albert Ojwang, ainsi qu’un technicien, soupçonné d’avoir effacé les vidéos du commissariat.
L’inspecteur général adjoint de la police nationale, Eliud Kipchoe Lagat, vient de se « mettre en retrait », le temps de l’enquête. Le numéro 2 de la police vient de l’annoncer par communiqué. Il affirme avoir pris cette décision « en toute bonne conscience ».
Que se passe-t-il pendant ces trente minutes ? La vidéo montre les policiers descendre de la voiture, parler longtemps sur le parking, recevoir un coup de fil avant de finalement sortir Albert Ojwang du véhicule. Son corps est déjà inerte.
« Le patient est arrivé mort », selon un rapport hospitalier
Le rapport de l’hôpital ne laisse aucun doute : « Le patient est arrivé mort. » Les deux infirmières qui l’ont rédigé, stipulent que « sa tête et son visage étaient enflés. Du sang sortait par l’arrière du crâne, les yeux et la bouche ».
Ces images contredisent donc les explications de la police. Devant le Sénat, la semaine précédente, son inspecteur général, assurait encore qu’Albert Ojwang avait été transporté en urgence à l’hôpital par ses officiers. Dans son rapport, la police avait affirmé que la victime s’était suicidée en se frappant la tête contre les murs, ce qu’a démenti l’autopsie pratiquée le 10 juin, assurant que ces blessures provenaient d’un tiers.
Depuis le 13 juin, trois arrestations ont été faites dans le cadre de cette affaire : deux policiers dont le commandant du poste où était détenu Albert Ojwang, ainsi qu’un technicien, soupçonné d’avoir effacé les vidéos du commissariat.
L’inspecteur général adjoint de la police nationale, Eliud Kipchoe Lagat, vient de se « mettre en retrait », le temps de l’enquête. Le numéro 2 de la police vient de l’annoncer par communiqué. Il affirme avoir pris cette décision « en toute bonne conscience ».
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