Ainsi, le représentant du ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la justice, M. Omar Diouf a attiré l’attention sur le fait que les statistiques ont démontré que la plupart de ces abus sont commis par les officiers de police judiciaire (OPJ) dans le cadre des enquêtes. Une affirmation justifiée par le directeur exécutif d’Amnesty international, M. Seydi Gassama. En effet selon ce dernier : «les OPJ recourent à ces méthodes durant leurs enquêtes pour faire parler les prévenus. Ces aveux sont ensuite utilisés lors des jugements et peuvent contribuer à leur condamnation ». Même si ce traitement n’est pas érigé en principe systématique, torturer un être humain n’est pas normal a-t-il ajouté.
Kaolack, Kolda, sont des cas qui sont là dira le représentant du ministre : «les instructions trainent en longueur mais nous nous battons pour que cela aille de l’avant et que les véritables coupables puissent être jugés ». Et d’ajouter que les commissariats de police et tous les autres lieux de privation de liberté sont concernés entrent dans le champ de compétence de l’observateur.
C’est ainsi qu’un observatoire national dont les règles d’organisation et de fonctionnement sont contenues dans un décret actuellement introduit dans le circuit administratif vient d’être instituer. En effet la plupart des mécanismes mis en place jusqu’ici relatifs aux procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales avaient pour vocation d’assurer le respect des droits des détenus en milieu carcéral.
Ce système ne permettait pas la prévention des actes de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de détention autres que les établissements carcéraux. Aussi pour combler cette lacune est-il apparu nécessaire, en tenant compte des prescriptions du protocole susvisé, de créer ce mécanisme national.
Il s’agit d’une autorité administrative indépendante ayant pour missions de visiter à tout moment tout lieu du territoire de la République du Sénégal placé sous sa juridiction ou sous son contrôle où se trouvent ou pourraient se trouver des personnes privées de liberté sur l’ordre d’une autorité publique ou à son instigation, ou avec son consentement entre autre.
Kaolack, Kolda, sont des cas qui sont là dira le représentant du ministre : «les instructions trainent en longueur mais nous nous battons pour que cela aille de l’avant et que les véritables coupables puissent être jugés ». Et d’ajouter que les commissariats de police et tous les autres lieux de privation de liberté sont concernés entrent dans le champ de compétence de l’observateur.
C’est ainsi qu’un observatoire national dont les règles d’organisation et de fonctionnement sont contenues dans un décret actuellement introduit dans le circuit administratif vient d’être instituer. En effet la plupart des mécanismes mis en place jusqu’ici relatifs aux procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales avaient pour vocation d’assurer le respect des droits des détenus en milieu carcéral.
Ce système ne permettait pas la prévention des actes de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de détention autres que les établissements carcéraux. Aussi pour combler cette lacune est-il apparu nécessaire, en tenant compte des prescriptions du protocole susvisé, de créer ce mécanisme national.
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