Abdoulaye Wade s’était montré très agressif face à Macky Sall et son régime lors de son meeting improvisé le jour de son arrivée à Dakar. Il avait ainsi mis la pression sur le camp du pouvoir qui avait perdu le verbe. Depuis lors, des rendez-vous sont annoncés mais à l'arrivée. Ce sont des reports et faux bond. Le PDS avait annoncé un rassemblement à la place de l’obélisque avec ou sans autorisation. Un rassemblement qui n’aura pas finalement lieu. «Macky Sall doit répondre, sinon, le réveil sera brutal» lançait-il devant ses nombreux militants euphoriques. Le marabout Abdoul Aziz Sy Al Amine et l’homme d’affaire Cheikh Amar seraient disposés à tempérer les ardeurs du vieux qui auraient fait trembler le régime de Macky Sall.
Un membre du Comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais, ces déclarations de Wade doivent être considérées comme une stratégie de communication. Les libéraux ne comptent pas laisser le terrain à l'Alliance pour la République (APR) et tiennent à se battre pour exister dans les médias.
Au delà du meeting, une conférence de presse avait été annoncé le samedi pour faire le point sur la première semaine passée au Sénégal ponctuée de rencontres et de déplacements. Le chargé de la communication du PDS, Mayoro Faye que PressAfrik a joint au téléphone a fait savoir qu'elle n'a pas été programmée et qu'il ne sait pas comment l'information a été distillée. Ce samedi coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse mais les différentes rédactions étaient en alerte au cas où l'ancien président de la République déciderait de faire face aux journalistes. Ce qui ne s'est pas finalement tenu.
Le point d'orgue des activités d'Abdoulaye Wade allait être sa visite à Rebeuss pour prendre des nouvelles de son fils Karim en prison depuis plus d'un an dans le cadre de l'affaire de la Traque des biens supposés mal acquis. Dès son retour la date du vendredi 2 mai avait été annoncé. Ainsi, la presse internationale et particulièrement nationale avait pris les devants pour une couverture spéciale. A l'arrivée, les alentours de la Maison d'arrêt et de correction de Rebeuss ont été bien quadrillés avec un dispositif de sécurité plus qu'impressionnant. Les éléments du Groupement Mobile d'Intervention (GMI) en tenue d'émeutes à bord de leurs véhicules et en petits groupes ont jalonné la corniche ouest, les abords du tribunal régional de Dakar et le quartier chaud de Rebeuss. Aucun regroupement n'avait été permis. Toutefois, la montagne aura accouchée d'une souris parce qu'on ne verra l'ombre du "vieux opposant" sur place.
Là encore, il a fait faux-bond mais pas intentionnellement parce que le procureur spécial près de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) lui a coupé l'herbe sous les pieds en n'autorisant plus aucune visite à Karim Wade. Ne pouvant effectuer le déplacement sur Rebeuss, le prédécesseur de Macky Sall s'est rabattu à la prison pour femme du Camp pénal pour rendre visite à Aida Ndiongue. Non seulement, il a fait petite foule mais les policiers ont gâché la fête en dispersant les militants à coup de grenades lacrymogène.
Depuis ce samedi, aucune information n'a distillé du côté de la résidence d'Abdoulaye Wade. Ainsi si certains observateurs de la scène politique pensent qu'il cherche à négocier pour libérer son fils, d'autres estiment qu'il est en train d'échafauder un plan pour passer à l'offensive contre le régime de Macky Sall et l'anéantir lors des élections locales de juin.
Toujours est-il que Abdoulaye Wade réussit à faire le buzz chaque fois qu'il décide de parler et cela donne le tournis aux dirigeants du pouvoir en place.
Un membre du Comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais, ces déclarations de Wade doivent être considérées comme une stratégie de communication. Les libéraux ne comptent pas laisser le terrain à l'Alliance pour la République (APR) et tiennent à se battre pour exister dans les médias.
Au delà du meeting, une conférence de presse avait été annoncé le samedi pour faire le point sur la première semaine passée au Sénégal ponctuée de rencontres et de déplacements. Le chargé de la communication du PDS, Mayoro Faye que PressAfrik a joint au téléphone a fait savoir qu'elle n'a pas été programmée et qu'il ne sait pas comment l'information a été distillée. Ce samedi coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse mais les différentes rédactions étaient en alerte au cas où l'ancien président de la République déciderait de faire face aux journalistes. Ce qui ne s'est pas finalement tenu.
Le point d'orgue des activités d'Abdoulaye Wade allait être sa visite à Rebeuss pour prendre des nouvelles de son fils Karim en prison depuis plus d'un an dans le cadre de l'affaire de la Traque des biens supposés mal acquis. Dès son retour la date du vendredi 2 mai avait été annoncé. Ainsi, la presse internationale et particulièrement nationale avait pris les devants pour une couverture spéciale. A l'arrivée, les alentours de la Maison d'arrêt et de correction de Rebeuss ont été bien quadrillés avec un dispositif de sécurité plus qu'impressionnant. Les éléments du Groupement Mobile d'Intervention (GMI) en tenue d'émeutes à bord de leurs véhicules et en petits groupes ont jalonné la corniche ouest, les abords du tribunal régional de Dakar et le quartier chaud de Rebeuss. Aucun regroupement n'avait été permis. Toutefois, la montagne aura accouchée d'une souris parce qu'on ne verra l'ombre du "vieux opposant" sur place.
Là encore, il a fait faux-bond mais pas intentionnellement parce que le procureur spécial près de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) lui a coupé l'herbe sous les pieds en n'autorisant plus aucune visite à Karim Wade. Ne pouvant effectuer le déplacement sur Rebeuss, le prédécesseur de Macky Sall s'est rabattu à la prison pour femme du Camp pénal pour rendre visite à Aida Ndiongue. Non seulement, il a fait petite foule mais les policiers ont gâché la fête en dispersant les militants à coup de grenades lacrymogène.
Depuis ce samedi, aucune information n'a distillé du côté de la résidence d'Abdoulaye Wade. Ainsi si certains observateurs de la scène politique pensent qu'il cherche à négocier pour libérer son fils, d'autres estiment qu'il est en train d'échafauder un plan pour passer à l'offensive contre le régime de Macky Sall et l'anéantir lors des élections locales de juin.
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