Accusé de viol par une jeune fille travaillant dans un salon de massage, l’opposant Ousmane Sonko a réagi vendredi dans un communiqué, déclarant qu’il n’a rien à voir avec cette histoire. Mais d’abord, il a cité le cas des opposants dont Khalifa et Karim Wade ayant été liquidé politiquement par le pouvoir.
Le psychologue Khalifa Ababacar Diagne a jeté, pour L'Observateur, un œil sur le communiqué du leader de Pastef pour donner une idée sur l'état psychologique de Ousmane Sonko, et sa stratégie de défense.
«La lettre de (Sonko) ne me permet pas de dire qu'il était dans un tel état psychologique. Par contre, la lettre apparaît nettement comme un discours d'auto-victimisation par rapport à ce qui s'est passé par l'évocation d'autres faits ou d'autres accusations qui étaient destinées à le liquider, comme il le dit. A tort ou à raison, je sais qu'il paraît nettement dans une stratégie d'auto-victimisation. Maintenant, il appartiendra aux enquêteurs d'agir dans le sens de la manifestation de la vérité », a-t-il fait savoir.
Mais, dit-il, « c'est compréhensible qu'en tant qu'homme politique, il sait tout le gain qu'il pourrait y avoir au cas où ces accusations ne se raient pas fondées. Parce que s'il apparaît aujourd'hui, aux yeux des populations, comme une victime, il pourrait avoir beaucoup de gain au plan politique. Par contre, si ces accusations arrivaient à être confirmées par les enquêteurs et que cela soit perçu par l'opinion comme vérité, ça pourrait nuire à son avenir au plan politique ».
A travers la lettre, le psychologue dit pouvoir retenir deux choses qui pourraient être corroborées par d'autres psychologues. « Il y a une stratégie d'auto-victimisation à tort ou à raison, c'est l'enquête qui le dira. Et à la fin de la lettre, il est sur le pied de guerre, en demandant à ses militants de se mobiliser et de se tenir debout. La chute de sa lettre où il demande à ses militants de se tenir debout ou une sorte de se tenir sur le pied de guerre, ne permet pas de dire qu'il est en situation de faiblesse. En tout cas, il se montre prêt à aller au combat. Je pourrais retenir l'auto-victimisation à tort ou à raison ».
Ainsi, explique-t-il, le fait que « la personne soit sur le pied de guerre. Je n'étais pas présent au moment où il écrivait sa lettre. Il n'y a pas d'éléments qui me permettent de dire qu'il y a tel signe de faiblesse ou pas pour l'instant. Mais il est dans une stratégie de défense basée sur l'auto-victimisation et aussi sur un appel à ses militants à se tenir debout, à se mobiliser.»
Le psychologue Khalifa Ababacar Diagne a jeté, pour L'Observateur, un œil sur le communiqué du leader de Pastef pour donner une idée sur l'état psychologique de Ousmane Sonko, et sa stratégie de défense.
«La lettre de (Sonko) ne me permet pas de dire qu'il était dans un tel état psychologique. Par contre, la lettre apparaît nettement comme un discours d'auto-victimisation par rapport à ce qui s'est passé par l'évocation d'autres faits ou d'autres accusations qui étaient destinées à le liquider, comme il le dit. A tort ou à raison, je sais qu'il paraît nettement dans une stratégie d'auto-victimisation. Maintenant, il appartiendra aux enquêteurs d'agir dans le sens de la manifestation de la vérité », a-t-il fait savoir.
Mais, dit-il, « c'est compréhensible qu'en tant qu'homme politique, il sait tout le gain qu'il pourrait y avoir au cas où ces accusations ne se raient pas fondées. Parce que s'il apparaît aujourd'hui, aux yeux des populations, comme une victime, il pourrait avoir beaucoup de gain au plan politique. Par contre, si ces accusations arrivaient à être confirmées par les enquêteurs et que cela soit perçu par l'opinion comme vérité, ça pourrait nuire à son avenir au plan politique ».
A travers la lettre, le psychologue dit pouvoir retenir deux choses qui pourraient être corroborées par d'autres psychologues. « Il y a une stratégie d'auto-victimisation à tort ou à raison, c'est l'enquête qui le dira. Et à la fin de la lettre, il est sur le pied de guerre, en demandant à ses militants de se mobiliser et de se tenir debout. La chute de sa lettre où il demande à ses militants de se tenir debout ou une sorte de se tenir sur le pied de guerre, ne permet pas de dire qu'il est en situation de faiblesse. En tout cas, il se montre prêt à aller au combat. Je pourrais retenir l'auto-victimisation à tort ou à raison ».
Ainsi, explique-t-il, le fait que « la personne soit sur le pied de guerre. Je n'étais pas présent au moment où il écrivait sa lettre. Il n'y a pas d'éléments qui me permettent de dire qu'il y a tel signe de faiblesse ou pas pour l'instant. Mais il est dans une stratégie de défense basée sur l'auto-victimisation et aussi sur un appel à ses militants à se tenir debout, à se mobiliser.»
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