La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) est sortie de sa réserve. Face à la situation politique tendue que traverse le Sénégal, marquée par des arrestations de chroniqueurs et une crispation inquiétante du climat national, la coalition de partis de gauche tire la sonnette d’alarme. Lors d'une conférence de presse tenue ce jeudi à Dakar, ses responsables ont exprimé leur préoccupation et appelé à une mobilisation républicaine pour préserver les acquis démocratiques du pays.
Prenant la parole, Nicolas Ndiaye, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD), a dressé un tableau sombre de l’état de la nation.
« Face aux dérives autoritaires en cours, face à une économie à l'arrêt, à une diplomatie qui cessionne sur la scène régionale et internationale. Et à un régime qui depuis sa prise de fonction tâtonne sans cap clair ni cohérence dans la conduite des affaires publiques. Il nous revient en tant que force politique responsable de sonner l'alarme », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Il n'est pas exagéré de dire que notre pays est en danger. Il est en danger sur le plan démocratique et des droits de l'homme. Il est en danger sur le plan économique sur le plan social, en danger sur le plan diplomatique ».
Pour la CDS, face à une crise aussi vaste que profonde, il serait suicidaire d'opposer le mutisme. « La gravité recommande un sursaut républicain pour une refondation morale et opérationnelle de l'action publique », a martelé Nicolas Ndiaye.
Les partis de gauche appellent ainsi à un sursaut républicain : « Pour nous, taire les dérives actuelles reviendrait à trahir notre responsabilité historique à renoncer aux principes même qui fondent notre engagement : la défense intransigeante de l'intérêt général, la préservation de la démocratie et l'exigence de dignité républicaine ».
Prenant la parole, Nicolas Ndiaye, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD), a dressé un tableau sombre de l’état de la nation.
« Face aux dérives autoritaires en cours, face à une économie à l'arrêt, à une diplomatie qui cessionne sur la scène régionale et internationale. Et à un régime qui depuis sa prise de fonction tâtonne sans cap clair ni cohérence dans la conduite des affaires publiques. Il nous revient en tant que force politique responsable de sonner l'alarme », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Il n'est pas exagéré de dire que notre pays est en danger. Il est en danger sur le plan démocratique et des droits de l'homme. Il est en danger sur le plan économique sur le plan social, en danger sur le plan diplomatique ».
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