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Mépris, blocage, inaction : L’entente SYTJUST–UNTJ décrète 48 heures de grève et interpelle le Président Diomaye



Mépris, blocage, inaction : L’entente SYTJUST–UNTJ décrète 48 heures de grève et interpelle le Président Diomaye
Les travailleurs de la justice maintiennent la pression. Dans un communiqué rendu public, l’entente SYTJUST–UNTJ décrète 48 heures de grève, les jeudi 10 et vendredi 11 juillet 2025 sur l’ensemble du territoire national.
 
Face à ce qu’ils qualifient de « mépris persistant », « d’inaction coupable » et aux « manœuvres dilatoires d’une administration bureaucratique déconnectée des réalités du service public de la Justice », l’entente SYTJUST–UNTJ déclare que le « combat ne peut plus attendre ».
 
Pour les travailleurs de la justice, leur lutte est légitime, elle est juste. Elle est vitale. Selon eux, elle vise à mettre un terme au sabotage organisé contre : « l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, pourtant reconnu comme dû, la constitution initiale du corps des assistants des greffes et parquets, bloquée par une technostructure incompétente et irresponsable, la satisfaction de tous les points de revendications contenus dans les préavis de grève du SYTJUST et de l’UNTJ. » 
 
« Nous refusons d’être les victimes silencieuses d’un système qui profite de notre résilience pour nous maintenir dans la précarité et l’indignité. Notre patience a des limites », alertent-ils.
 
D’ailleurs, ils invitent les plus hautes autorités de l’État, à commencer par le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, et le Premier ministre, chef du gouvernement, à se « saisir sans délai de ce dossier devenu un scandale administratif ».
 

Moussa Ndongo

Jeudi 10 Juillet 2025 - 21:10


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