Le prévenu est attrait en justice par son cousin et ex-associé Mayoro Mbaye. Ce dernier l’accuse d’abus de biens sociaux portant sur les sociétés Maritalia, Technipact et Lampafric. Le plaignant reproche à Alioune Ndiaye d'avoir fait des transferts frauduleux de parts sociales lui appartenant au sein des sociétés ALGA SARL, GENECOM SARL, Technipact SARL et LAMPAFRIC SARL, dans le seul dessein de l'évincer. Il a porté plainte contre son cousin, depuis le 20 août 2003. Mais, celui-ci n’a été inculpé qu’en 2013.
L’affaire évoquée hier, dès que le juge lui a noté la prévention, en lui expliquant qu’il a fait supporter ses dépenses personnelles par Maritalia, Alioune Ndiaye a clamé son innocence. «Je ne reconnais pas tous les faits car pour Maritalia, je suis co-fondateur. Et pour les autres sociétés, il y avait une cogérance», a-t-il répondu. Se lançant dans des explications, M. Ndiaye a laissé entendre que lorsqu’il créait Maritalia, «Mayoro Mbaye était encore sur les bancs». Par la suite, il l’a nommé administrateur adjoint et lui a cédé 11 % de parts.
Toutefois d’après le prévenu, tous les actes de gestion étaient posés par Mayoro Mbaye qui signait tout, car il avait une confiance aveugle en lui. Il a soutenu que, pour toutes les autres sociétés, il y avait une cogérance et cela a même profité à un ancien directeur de Lampafric qui a détourné des fonds, avant de se réfugier aux USA.
Face à ces dénégations, le président Bara Gaye lui a opposé un rapport d’expertise de Khourédia Niang faisant état de manquements graves. Ledit rapport soutient qu’Alioune Ndiaye a empoché, en sept ans, un salaire global de 999 millions. Là où, selon Me Youssoupha Camara, il devait percevoir 78 millions. L’expertise commanditée au cours de l’instruction évoque des charges personnelles supportées par Maritalia, des virements de sommes d’argent au profit du compte personnel du prévenu.
Parmi ces montants, la somme de 86 millions, en contrepartie de l’annulation d’une dette que Maritalia avait contractée avec une société italienne. Interrogé sur ces faits, Alioune Ndiaye a tout simplement déchiré le rapport. «Ce rapport est taillé sur mesure, car l’expert l’a fait en complicité avec Mayoro Mbaye», s’est défendu le prévenu. Qui a persisté à dire qu’il n’a jamais signé de chèque et que les montants versés dans son compte étaient des remboursements. Alors le juge de lui demander s’il recevait le bilan financier annuel. ‘’Je ne me souciais pas de ce qui se passait au bureau, car tout qui m’intéressait c’était de trouver des clients’’, a-t-il rétorqué.
Persistant dans ses accusations, Mayoro Mbaye n’a pas été très prolixe en renvoyant le juge au rapport d’expertise. Par rapport à la gérance, il a soutenu qu’Alioune Ndiaye a bel et bien posé des actes car lui n’avait qu’une délégation de pouvoir. Parmi ces actes, il a cité l’augmentation du capital de Lampafric qui, dit-il, a été faite au profit du prévenu. Pour être davantage éclairés par rapport aux accusations qui pèsent sur leur client, les avocats de la défense ont cité l’expert Abdoul Ndéné Bâ comme témoin. Il se trouve que celui-ci a été désigné pour contre-expertiser le rapport de son collègue Khourédia Niang Thiam.
Cinq (5) ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions et d’un mandat de dépôt. Telle est la sentence que le parquet a requise hier, contre Alioune Ndiaye, le patron de Maritalia, relaie «Enquête».
L’affaire évoquée hier, dès que le juge lui a noté la prévention, en lui expliquant qu’il a fait supporter ses dépenses personnelles par Maritalia, Alioune Ndiaye a clamé son innocence. «Je ne reconnais pas tous les faits car pour Maritalia, je suis co-fondateur. Et pour les autres sociétés, il y avait une cogérance», a-t-il répondu. Se lançant dans des explications, M. Ndiaye a laissé entendre que lorsqu’il créait Maritalia, «Mayoro Mbaye était encore sur les bancs». Par la suite, il l’a nommé administrateur adjoint et lui a cédé 11 % de parts.
Toutefois d’après le prévenu, tous les actes de gestion étaient posés par Mayoro Mbaye qui signait tout, car il avait une confiance aveugle en lui. Il a soutenu que, pour toutes les autres sociétés, il y avait une cogérance et cela a même profité à un ancien directeur de Lampafric qui a détourné des fonds, avant de se réfugier aux USA.
Face à ces dénégations, le président Bara Gaye lui a opposé un rapport d’expertise de Khourédia Niang faisant état de manquements graves. Ledit rapport soutient qu’Alioune Ndiaye a empoché, en sept ans, un salaire global de 999 millions. Là où, selon Me Youssoupha Camara, il devait percevoir 78 millions. L’expertise commanditée au cours de l’instruction évoque des charges personnelles supportées par Maritalia, des virements de sommes d’argent au profit du compte personnel du prévenu.
Parmi ces montants, la somme de 86 millions, en contrepartie de l’annulation d’une dette que Maritalia avait contractée avec une société italienne. Interrogé sur ces faits, Alioune Ndiaye a tout simplement déchiré le rapport. «Ce rapport est taillé sur mesure, car l’expert l’a fait en complicité avec Mayoro Mbaye», s’est défendu le prévenu. Qui a persisté à dire qu’il n’a jamais signé de chèque et que les montants versés dans son compte étaient des remboursements. Alors le juge de lui demander s’il recevait le bilan financier annuel. ‘’Je ne me souciais pas de ce qui se passait au bureau, car tout qui m’intéressait c’était de trouver des clients’’, a-t-il rétorqué.
Persistant dans ses accusations, Mayoro Mbaye n’a pas été très prolixe en renvoyant le juge au rapport d’expertise. Par rapport à la gérance, il a soutenu qu’Alioune Ndiaye a bel et bien posé des actes car lui n’avait qu’une délégation de pouvoir. Parmi ces actes, il a cité l’augmentation du capital de Lampafric qui, dit-il, a été faite au profit du prévenu. Pour être davantage éclairés par rapport aux accusations qui pèsent sur leur client, les avocats de la défense ont cité l’expert Abdoul Ndéné Bâ comme témoin. Il se trouve que celui-ci a été désigné pour contre-expertiser le rapport de son collègue Khourédia Niang Thiam.
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