Des incohérences manifestent ont été observées sur les relevés téléphoniques du général John Numbi pour la période du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidel Bazana. Des communications, bien mentionnées sur les relevés du colonel Daniel Mukalay et du major Christian Ngoy Kenga-Kenga, et qui ne sont pas reprises sur les relevés de l’ancien inspecteur général de la police nationale. L’expert de l’opérateur de téléphonie cellulaire Vodacom n’a pas su expliquer cette anomalie.
Pour les parties civiles, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une falsification destinée à cacher le rôle combien important du commanditaire présumé de ce crime. « Un crime d’Etat », selon des avocats des parties civiles.
Mais la Haute Cour militaire, n’ayant pas été saisie à ce degré d’appel concernant John Numbi, ne peut donc pas aller au-delà du simple constat. Sur ce, le colonel Martin Ekofo, juge-président, a annoncé la fin de l’instruction et la prochaine étape, celle des plaidoiries.
Cela a provoqué le mécontentement des parties civiles selon lesquelles toutes les préventions n’ont pas encore été épuisées. Le ministère public a pourtant rejoint la position de la Haute Cour dans ce débat entre juristes. « Le ministère public a plusieurs visages, mais ce visage-là change selon les circonstances », a dit le colonel Likulia, auditeur général.
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