Le ministre sénégalais des Affaires étrangères s’est ainsi fendu d’un long communiqué pour étaler les prouesses de la grande médiation du président Abdoulaye Wade. Dans le message, qui passe en boucle sur la télévision sénégalaise, on ne manque de signaler l’action du ministre d’Etat et fils du chef de l’Etat, Karim Wade, qui a assisté personnellement le chef de la diplomatie sénégalaise en Iran.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Abdoulaye Wade et son régime ont tout mis en œuvre pour s’attirer les bénéfices diplomatiques de la libération de Clotilde Reiss, avant que Paris n’en fasse sa seule affaire. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que Dakar exhibe tout ce qu’il a pu faire pour l’aboutissement de ce différend franco-iranien, qui va bien au-delà du simple emprisonnement de l’étudiante. Si le rôle du Sénégal a été aussi déterminant, pourquoi le président Wade n’a-t-il pas fait transiter la jeune française par Dakar pour en tirer un bénéfice plus spectaculaire? Le véritable enjeu de ce bras de fer entre l’Iran et la communauté internationale, par la France interposée, n’est-il pas à rechercher plutôt dans le dossier de l’enrichissement de l’uranium?
A défaut de jouer un rôle dans ce dossier, Wade veut réchauffer sa diplomatie. C’est de bonne guerre dans un monde où toutes les occasions sont bonnes pour tirer toutes les couvertures qui peuvent vernir, peu ou prou, le leadership diplomatique à soi…
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