
Le procureur a requis une peine d'un an de prison, dont six mois ferme, à l'encontre de trois jeunes manifestants arrêtés le 24 janvier dernier, à la suite des échauffourées survenues entre les manifestants et les forces de l’ordre à Agnam (nord). Ces jeunes, originaires d'Agnam, avaient organisé des manifestations spontanées sur la route nationale 2, en réaction à la levée de l’immunité parlementaire du député-maire d’Agnam, Farba Ngom.
Dans cette affaire, treize personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, mais ont été relâchées au cours de l’enquête préliminaire. Seuls les trois manifestants ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de « manifestation non autorisée sur la voie publique, rassemblement illicite, violences, entrave à la circulation, et endommagement de biens appartenant à autrui (…) ».
A. Barry, plombier de 26 ans, H. Dia, électricien, et A. Diallo, soudeur métallique, ont nié les faits devant le tribunal, affirmant qu'ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Cependant, ces arguments n’ont pas convaincu le juge ni le procureur, qui, en se basant sur les éléments de l’enquête et des indices concordants, ont souligné la constance des faits.
Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu la culpabilité des prévenus et a demandé au tribunal de prononcer une peine en adéquation avec la gravité des faits. Il a, en ce sens, requis une peine dissuasive d’un an de prison, dont six mois ferme, afin de prévenir de tels actes à l’avenir.
Le verdict sera rendu le jeudi 6 février prochain.
Dans cette affaire, treize personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, mais ont été relâchées au cours de l’enquête préliminaire. Seuls les trois manifestants ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de « manifestation non autorisée sur la voie publique, rassemblement illicite, violences, entrave à la circulation, et endommagement de biens appartenant à autrui (…) ».
A. Barry, plombier de 26 ans, H. Dia, électricien, et A. Diallo, soudeur métallique, ont nié les faits devant le tribunal, affirmant qu'ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Cependant, ces arguments n’ont pas convaincu le juge ni le procureur, qui, en se basant sur les éléments de l’enquête et des indices concordants, ont souligné la constance des faits.
Dans son réquisitoire, le procureur a soutenu la culpabilité des prévenus et a demandé au tribunal de prononcer une peine en adéquation avec la gravité des faits. Il a, en ce sens, requis une peine dissuasive d’un an de prison, dont six mois ferme, afin de prévenir de tels actes à l’avenir.
Le verdict sera rendu le jeudi 6 février prochain.
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