
De l'avis unanime des parties au procès, les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer. Car au terme de l'audience de lundi, et comme l'exige la procédure, les 17 accusés ont été formellement identifiés et les charges retenues contre eux leur ont été notifiées.
À la barre, l'un après l'autre, qu'ils s'agissent des charges d'assassinat, complicité d'assassinat, torture ou violation des consignes, tous les accusés ont plaidé « non coupable ».
Le tribunal a alors voulu poursuivre le procès en invitant les parties, notamment les différents avocats de la défense à soulever leurs exceptions, mais l'unanimité a été vite dégagée sur cette question pour un report après que certains avocats aient sollicité plus de temps pour peaufiner leur dossier.
Ce sera donc pour le 30 septembre lors de la prochaine audience et le procès Martinez Zogo entrera enfin dans une phase décisive, celle des débats au fond. Avant l'annonce du report, la question de la place de l'État dans ce procès, quoique déjà tranchée, a de nouveau été débattue. Et comme lors de la précédente audience, le tribunal a maintenu que l'État, dont les agents sont mis en cause à travers le service des renseignements camerounais, sera cité dans cette affaire en la seule qualité de civilement responsable, là où ses avocats souhaitaient aussi se constituer partie civile.
À la barre, l'un après l'autre, qu'ils s'agissent des charges d'assassinat, complicité d'assassinat, torture ou violation des consignes, tous les accusés ont plaidé « non coupable ».
Le tribunal a alors voulu poursuivre le procès en invitant les parties, notamment les différents avocats de la défense à soulever leurs exceptions, mais l'unanimité a été vite dégagée sur cette question pour un report après que certains avocats aient sollicité plus de temps pour peaufiner leur dossier.
Ce sera donc pour le 30 septembre lors de la prochaine audience et le procès Martinez Zogo entrera enfin dans une phase décisive, celle des débats au fond. Avant l'annonce du report, la question de la place de l'État dans ce procès, quoique déjà tranchée, a de nouveau été débattue. Et comme lors de la précédente audience, le tribunal a maintenu que l'État, dont les agents sont mis en cause à travers le service des renseignements camerounais, sera cité dans cette affaire en la seule qualité de civilement responsable, là où ses avocats souhaitaient aussi se constituer partie civile.
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