Affaire Sudatel: Kéba Keinde attend toujours le démenti d’Abdou Latif Coulibaly

 En ce qui concerne l’affaire dite de la licence de Sudatel dans laquelle, il est mouillé par l’actuel ministre de la bonne gouvernance, Abdou Latif Coulibaly, Kéba Keinde dit attendre le démenti que lui aurait promis ce dernier « Abdou Latif Coulibaly qui avait publié un article dans lequel il disait que j’étais le directeur d’une société qui s’appelait « Red Sea Holding » qui avait reçu 20 millions de dollars de commissions qui disait que j’avais rencontré Karim Wade et Thierno Ousmane SY à New York pour parler de cette transaction qui disait que PCG avait reçu des commissions de dix (10) millions de dollars et que j’étais le patron de PCG.

Suite à la publication de cet article, j’ai appelé M. Latif Coulibaly pour lui dire, tu aurais pu m’appeler avant de publier un tel article me concernant. Mais aussi pour lui dire que je n’avais absolument rien à voir avec « Red Sea Holding ». Je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce que je le lise dans son journal. A l’issue de notre discussion, M.Coulibaly avait dit qu’il allait faire un démenti », affirme le malheureux candidat à la dernière présidentielle 2012 qui poursuit avec l’affaire des pots-de-vin qu’il aurait reçus.

« Pour être clair, je n’ai absolument rien à voir avec Sudatel. Dans cette opération, de la vente d’une licence de téléphonie en 2007, j’ai agi dans le cadre de ma banque Mfc comme conseiller de la société Zain Télécom avec laquelle j’avais travaillé dans d’autres affaires. J’étais donc le conseiller du concurrent de Sudatel », enchaîne-t-il tout en précisant que la « nomination d’Amadou Hott, son collaborateur promu Directeur Général du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) en est la preuve ».

« Je dois dire que cela prouve que je n’ai rien à voir avec ses affaires et je pense que c’est ce qui a été d’ailleurs bien expliqué par un communiqué de la Présidence de la République qui précise qu’Amadou Hott travaillait à Millénium Finance Corporation qui conseillait en fait Zain et pas Sudatel » lâche Kéba Keinde qui s’est « installé depuis 2005 à Dubaï » où il « dirige une banque d’affaires d’investissements qui ont pour principale vocation de mobiliser des finances privées et publiques vers l’Afrique ».

Sa candidature rejetée par le Conseil Constitutionnel en 2012, « pour l’instant ce qui m’intéresse, c’est d’aider le Sénégal et le président Macky Sall à développer notre pays en mobilisant des financements et des investissements de là où je suis » conclut-il dans une interview accordé au journal « le quotidien ».