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Affaire de drogue à l’OCRTIS : face au juge, Cheikhna Keïta enfonce l’ancien DGPN Abdoulaye Niang



Affaire de drogue à l’OCRTIS : face au juge, Cheikhna Keïta enfonce l’ancien DGPN Abdoulaye Niang

Auditionné hier durant trois (3) tours d’horloge de 16 heures à 19 heures dans le cadre de l’affaire de drogue dans la police qu'il a révèlè, le commissaire Cheikhna Cheikh Saadbou Keïta devenu célèbre après son houleux rapport qui a fini par jeter l’opprobre sur le prédécesseur d’Anna Sémou Faye à la Direction Générale de la Police Nationale, n’a pas varié d’un iota dans ses accusations à l'ncontre du commissaire Abdoulaye Niang.

En effet, l’ex-patron de l’OCRTIS, Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants  a maintenu hier « in extension » ses dires devant le juge Samba Fall en charge du dit dossier  face à qui, il n'a pas manqué de se plaindre l’attitude du « premier flic sénégalais », le ministre de l’Intérieur, le général Pathé Seck qu’il aurait informé à temps sur cette affaire» sur les colonnes du journal « l’as » qui précise toutefois que loin d’être inquiété par ces nouvelles accusations, l’ex-DGPN, Abdoulaye Niang a fait face au juge « une trentaine de minutes avant de prendre congé ».

Le fameux rapport publié en juillet dernier, ce dernier serait au cœur d’une affaire qui a des liens « avérés » avec le trafic de drogue à l’OCRTIS où le commissaire Niang aurait aidé des malfaiteurs et fait revendre de la drogue pour son propre compte.

 

Il serait également au cœur d’un trafic international de stupéfiants, accuse le commissaire Keïta qui indique par ailleurs avoir saisi le ministre de l’Intérieur Pathé Seck pour l’informer des « dégâts » laissés par son prédécesseur à l’OCRTIS. Il s’agit, selon nos confrères du « Quotidien » qui ont lu ce rapport, d’un trafic international de stupéfiants impliquant des dealers nigérians et sénégalais entretenus par la hiérarchie de l’OCRTIS dirigé pendant dix (10) ans par Abdoulaye Niang.

Le rapport est d’autant plus stupéfiant qu’il révèle que l’ancien patron de la Police, « Codé Mbengue recevait des parts de l’argent du trafic » de drogue. Aussi, révèle-t-il, une filière nigériane de cocaïne a tissé des relations au plus haut sommet de la hiérarchie policière. Pis, « lors des cérémonies d’incinération des drogues, les boulettes brûlées ne contenaient pas de la cocaïne ».



Mercredi 14 Août 2013 - 11:02


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