L'affaire des gazelles oryx transférés du Ferlo, dans le Ranérou, au nord du Sénégal, au ranch privé du ministre de l'Environnement, Abdou Karim Sall, est loin de connaître son épilogue. Environnementalistes, écologistes, et membres de la société civiles, dénoncent "un réel conflit d'intérêts ou un crime économique".
"Il y avait ce qu'on appelle un délit d'initié. C'est un crime économique. Ce ne serait pas un crime contre la nature, parce que ça ne se fait pas, c'est contre toutes les procédures", a dit Mamadou Berthé, secrétaire national du Rassemblement des écologistes du Sénégal dans L'Observateur.
Selon Dr Cheikh Dieng, par ailleurs membre du Parti démocratique sénégalais (Pds), le ministre Abdou Karim Sall a fait un abus d'autorité en faisant signer un protocole à son propre profit de la part d'un service d'État qui relève de son autorité directe. "Il y a aussi un conflit d'intérêts, alors que c'est lui-même qui est en dernier ressort, chargé d'approuver la convention que la Direction nationale des pares nationaux signe".
Seydi Gassama, directeur de Amnesty International Sénégal évoque lui aussi un conflit d'intérêts. "On peut soupçonner un conflit d'intérêts. Si c'est lui-même, en tant que ministre de l'Environnement qui a signé ce protocole en sa faveur, l'État du Sénégal qu'il est censé représenter, cela pose un problème d'éthique et le conflit d'intérêts est manifeste. Que les gazelles soient mortes pendant leur transfert ou dans sa réserve privée, rend la chose plus grave".
"Il y avait ce qu'on appelle un délit d'initié. C'est un crime économique. Ce ne serait pas un crime contre la nature, parce que ça ne se fait pas, c'est contre toutes les procédures", a dit Mamadou Berthé, secrétaire national du Rassemblement des écologistes du Sénégal dans L'Observateur.
Selon Dr Cheikh Dieng, par ailleurs membre du Parti démocratique sénégalais (Pds), le ministre Abdou Karim Sall a fait un abus d'autorité en faisant signer un protocole à son propre profit de la part d'un service d'État qui relève de son autorité directe. "Il y a aussi un conflit d'intérêts, alors que c'est lui-même qui est en dernier ressort, chargé d'approuver la convention que la Direction nationale des pares nationaux signe".
Seydi Gassama, directeur de Amnesty International Sénégal évoque lui aussi un conflit d'intérêts. "On peut soupçonner un conflit d'intérêts. Si c'est lui-même, en tant que ministre de l'Environnement qui a signé ce protocole en sa faveur, l'État du Sénégal qu'il est censé représenter, cela pose un problème d'éthique et le conflit d'intérêts est manifeste. Que les gazelles soient mortes pendant leur transfert ou dans sa réserve privée, rend la chose plus grave".
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