Le porte-parole du gouverneur de la province d'Hérat, dans l'ouest du pays, a indiqué que des troupes allaient être envoyées pour reprendre le poste-frontière d'Islam Qala, le principal point de passage avec l'Iran. Un lieu stratégique pris par les talibans vendredi 9 juillet.
« J'appelle tous les Afghans à s’unir et à tenir bon ; sinon, vous serez responsables pour six générations », déclare de son côté le président Ashraf Ghani samedi en déplacement dans l’est du pays. Depuis quelques semaines, des villageois se mobilisent sous la férule d’anciens chefs de guerre et de représentants politiques.
Plusieurs centaines de combattants de la milice d'Ismail Khan ont également été déployés dans la capitale provinciale d'Hérat. Ismail Khan est une figure de la région, chef de guerre anti-talibans. Il a annoncé reprendre les armes et être capable de changer la donne. Plusieurs chefs de guerre afghans historiques mobilisent leurs partisans de la sorte, leur pouvoir est renforcé par l'affaiblissement de l'armée.
Crainte d'une future guerre civile
Dans les faubourgs de Kaboul, certains parlementaires font de même. Comme à Deh Sabz où la milice d’un député se prépare à se battre contre les talibans qui se rapprochent de la capitale. Dans la province de Ghor, dans le centre de l’Afghanistan, des dizaines de femmes ont reçu des armes pour combattre aux côtés des hommes contre les insurgés qui encerclent les villes et font tomber les districts les uns après les autres.
L’armement de la population soulève néanmoins de nombreuses craintes. Certains experts soulignent le danger d’armer autant d’individus dans une période aussi incertaine. La crainte d'une nouvelle guerre civile devient donc de plus en plus présente à l'image de celle qui a suivi la chute du régime communiste en 1992. À Kaboul, l'ambassadeur pakistanais a ainsi appelé à renforcer l'armée afghane. Cette dernière enchaîne les défaites depuis le début, il y a deux mois, de l'offensive des talibans. Une opération menée en parallèle du départ progressif des dernières forces américaines sur place.
« J'appelle tous les Afghans à s’unir et à tenir bon ; sinon, vous serez responsables pour six générations », déclare de son côté le président Ashraf Ghani samedi en déplacement dans l’est du pays. Depuis quelques semaines, des villageois se mobilisent sous la férule d’anciens chefs de guerre et de représentants politiques.
Plusieurs centaines de combattants de la milice d'Ismail Khan ont également été déployés dans la capitale provinciale d'Hérat. Ismail Khan est une figure de la région, chef de guerre anti-talibans. Il a annoncé reprendre les armes et être capable de changer la donne. Plusieurs chefs de guerre afghans historiques mobilisent leurs partisans de la sorte, leur pouvoir est renforcé par l'affaiblissement de l'armée.
Crainte d'une future guerre civile
Dans les faubourgs de Kaboul, certains parlementaires font de même. Comme à Deh Sabz où la milice d’un député se prépare à se battre contre les talibans qui se rapprochent de la capitale. Dans la province de Ghor, dans le centre de l’Afghanistan, des dizaines de femmes ont reçu des armes pour combattre aux côtés des hommes contre les insurgés qui encerclent les villes et font tomber les districts les uns après les autres.
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