Dix mois après Marikana, la situation dans les mines sud-africaines reste toujours très tendue, entre rivalités syndicales, licenciements et meurtres parfois. Devant la presse, Jacob Zuma s’est donc employé à démontrer l’implication de son gouvernement dans ce dossier.
« Face aux difficultés économiques et sociales, a-t-il expliqué, le gouvernement a pris plusieurs initiatives. J’ai demandé au vice-président Kgalema Motlanthe de conduire les interactions entre les travailleurs et les compagnies minières. Comme nous sommes au début de la saison des négociations collectives, j'appelle les parties à mesurer l'impact de la qualité des relations sociales sur l'emploi et le développement. J'appelle à un règlement juste et rapide des négociations salariales qui peut contribuer à faire que le pays atteigne ses objectifs en matière de création et de maintien des emplois ».
Le secteur minier compte pour 6% du PIB sud-africain et participe indirectement à 18% environ de la richesse nationale. Il emploie un million de personnes dans un pays où le taux de chômage officiel est de plus de 25%. Dans un pays touché également par un fort ralentissement de l’économie.
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