Des protestataires manifestent contre le projet de loi controversé sur la protection de l’information, devant le Parlement à Cape Town, le 22 novembre 2011. Reuters / Mike Hutchings
Ils sont quelques dizaines, tout de noirs vêtus, devant le siège de l’ANC à Johannesburg. D’autres rassemblements du même type ont lieu ailleurs dans le pays. Des journalistes pour la plupart, des défenseurs des droits de l’homme qui s’inquiètent de voir leur pays adopter un texte qui restreint la publication de documents secrets et qui restreint de facto la liberté de la presse.
Glenda Daniels fait partie de l’organisation « Right 2 Know » qui se bat contre ce texte. « Aujourd’hui, avec ce projet de loi, la liberté d’information va cesser. Et ça va nous empêcher, nous journalistes, de publier ce que les gens doivent savoir : la corruption. »
Pour Glenda Daniels, ce mardi 22 novembre 2011 était un mardi noir, comparable au mercredi noir qu’à connu l’Afrique du Sud dans les années 1970.
« Le mercredi noir, c’est quand le gouvernement - gouvernement d’apartheid à l’époque - a fermé 19 organisations noires, c’est pour cela qu’on l’a appelé le ' mercredi noir ', et plein de journalistes ont été jetés en prison. Pour l’instant, ça ne nous est pas encore arrivé, ils ne nous ont pas encore jetés en prison, mais c’est le début de ce qui pourrait très probablement se passer. »
Et pour que cela ne se passe pas, les journalistes et l’opposition ont promis de continuer à combattre ce texte, devant la Cour constitutionnelle s’il le faut.
Source; RFI
Glenda Daniels fait partie de l’organisation « Right 2 Know » qui se bat contre ce texte. « Aujourd’hui, avec ce projet de loi, la liberté d’information va cesser. Et ça va nous empêcher, nous journalistes, de publier ce que les gens doivent savoir : la corruption. »
Pour Glenda Daniels, ce mardi 22 novembre 2011 était un mardi noir, comparable au mercredi noir qu’à connu l’Afrique du Sud dans les années 1970.
« Le mercredi noir, c’est quand le gouvernement - gouvernement d’apartheid à l’époque - a fermé 19 organisations noires, c’est pour cela qu’on l’a appelé le ' mercredi noir ', et plein de journalistes ont été jetés en prison. Pour l’instant, ça ne nous est pas encore arrivé, ils ne nous ont pas encore jetés en prison, mais c’est le début de ce qui pourrait très probablement se passer. »
Et pour que cela ne se passe pas, les journalistes et l’opposition ont promis de continuer à combattre ce texte, devant la Cour constitutionnelle s’il le faut.
Source; RFI
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