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Afrique du Sud: les violences unanimement condamnées dans le pays

En Afrique du Sud, après une semaine d’émeutes, le calme semble revenu à Soweto. En début de semaine, un adolescent sud-africain de 14 ans a été abattu par un commerçant somalien, alors qu’il tentait apparemment de commettre un larcin. Toute la semaine, les boutiques tenues par des étrangers ont été la cible de pillages. Plus de 150 personnes ont été arrêtées par la police. Ces violences, qui ont fait trois morts, ont été unanimement condamnées.



Des policiers sud-africains postés, le 23 janvier, devant un magasin tenu par des étrangers pour prévenir les vols à Kagiso, un bidonville à l'ouest de Johannesburg. AFP PHOTO/STEFAN HEUNIS
Des policiers sud-africains postés, le 23 janvier, devant un magasin tenu par des étrangers pour prévenir les vols à Kagiso, un bidonville à l'ouest de Johannesburg. AFP PHOTO/STEFAN HEUNIS

Leaders politiques, chefs religieux ou défenseurs des droits de l’homme, tous dénoncent d’une même voix les pillages et les émeutes de la semaine à Soweto. Le gouverneur de la province de Johannesburg a eu des mots très durs pour les pillards, accusés d’être « une plaie pour la communauté ». Il a dénoncé l’attitude de certains parents qui ont laissé leurs enfants ramener des biens volés à la maison. « Honte à vous ! » leur a-t-il lancé. Le gouverneur s’est rendu à Soweto avec les chefs religieux, qui ont demandé aux habitants de rester calmes, pour « ne pas décevoir Nelson Mandela ».

Les violences de la semaine constituent « un manque de respect pour la vie humaine », selon l’association des avocats pour les droits de l’homme. Mais « le vrai problème, c’est la criminalité qui ronge l’Afrique du Sud  », selon Winnie Mandela. L’ex-femme de Madiba a rendu visite vendredi à une victime de ces attaques « tragiques ».

L’opposition a également condamné les pillages. Un député de l’alliance démocratique a écrit au ministre de la police, pour réclamer un meilleur système d’alerte et un plan pour mieux prévenir et combattre les attaques xénophobes.

Jacob Zuma était, lui, intervenu depuis le Forum économique mondial de Davos, pour appeler au calme en attendant que la justice suive son cours et demander à la police de ramener le calme à Soweto.


Rfi.fr

Dimanche 25 Janvier 2015 - 11:21


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