En août dernier, le président Jacob Zuma était allé à la rencontre mineurs grévistes de Marikana.
Après plus de deux mois de grève, la baisse du rand, la dégradation de la note sud-africaine par les agences de notation, Jacob Zuma tente une nouvelle fois de mettre fin à la crise que traverse le pays : « Nous appelons les travailleurs participant à des grèves sauvages à retourner au travail dès que possible ».
Jacob Zuma assure être conscient des frustrations et des difficultés apparues de plus en plus clairement au fil des manifestations et il promet de s’occuper de ces doléances légitimes avec notamment un plan pour le logement des mineurs.
La crise actuelle a aussi mis en lumière les inégalités criantes en Afrique du Sud alors Jacob Zuma annonce un geste symbolique : « Les partis appellent les présidents et les directeurs exécutifs du privé, ainsi que les responsables du secteur public à se mettre d’accord pour geler leurs augmentations de salaire et leur bonus pendant les douze prochains mois : un signal fort de l’engagement à construire une économie équitable ».
Mais rien ne dit que cette mesure symbolique suffira à apaiser la colère des mineurs.
Source: RFI
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