L’ancien homme d'affaires algérien Rafik Khalifa. AFP
Ce que les médias algériens appellent « l’affaire Khalifa » est en fait un vaste réseau de corruption et de détournement de fonds publics. La banque privée Khalifa servait de caisse pour des pots-de-vin liés aux différentes activités de Rafik Khalifa : les médias, le sponsoring sportif, l’aviation ou encore la location de voitures. Mais, pour remplir les tiroirs de la banque, les responsables d’agence avaient pour mission de convaincre des organismes publics d’investir en échange de très forts taux d’intérêts. Mais la banque a fait faillite et les institutions publiques ont perdu deux milliards d’euros.
Les responsables des organismes publics, mais aussi les employés de la banque, font partie des accusés. Ce sont ceux que la presse algérienne appellent « les lampistes », c’est-à-dire les acteurs du bas de l’échelle car les responsables politiques de l’époque ont eux aussi leur part de responsabilité. Parmi eux, Mourad Medelci, le ministre actuel des Affaires étrangères, et Bouguera Soltani, le leader du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP).
Mais la justice les a convoqués comme témoins.
Qu'est devenu Khalifa ?
En 2007, Rafik Khalifa avait suivi le procès de la faillite de sa banque depuis un appartement à Londres, au Royaume-Uni, où il s'était réfugié après la chute de son empire, quatre ans plus tôt. Pour suivre le procès en appel qui se tient depuis hier en Algérie, l'ancien magnat algérien reste à Londres, mais derrière les barreaux.
Peu après sa condamnation à la prison à vie par contumace il y a six ans, il a été en effet arrêté par la police britannique, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé par Paris, qui soupçonne des détournements de fonds dans les sociétés de Khalifa en France.
A l'époque, Khalifa s'était bâti, en peu d'années, un empire des deux côtés de la Méditerranée : une banque, une compagnie aérienne, une télévision privée basée à Paris, des investissements tous azimuts, et des fêtes ouvertes à la jet-set. L'ascension de ce fils de bonne famille devenu milliardaire à peine passé 30 ans a été foudroyante.Sa chute l'aura été tout autant.
Depuis six ans, Rafik Khalifa vit dans une prison du sud-ouest de Londres, sous la menace d'une extradition vers Alger. Le gouvernement britannique a donné son feu vert, mais la défense de l'homme d'affaires algérien a saisi la justice, et elle épuisera à coup sûr toutes les voies de recours pour empêcher le retour de son client en Algérie.
Source: RFI
Les responsables des organismes publics, mais aussi les employés de la banque, font partie des accusés. Ce sont ceux que la presse algérienne appellent « les lampistes », c’est-à-dire les acteurs du bas de l’échelle car les responsables politiques de l’époque ont eux aussi leur part de responsabilité. Parmi eux, Mourad Medelci, le ministre actuel des Affaires étrangères, et Bouguera Soltani, le leader du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP).
Mais la justice les a convoqués comme témoins.
Qu'est devenu Khalifa ?
En 2007, Rafik Khalifa avait suivi le procès de la faillite de sa banque depuis un appartement à Londres, au Royaume-Uni, où il s'était réfugié après la chute de son empire, quatre ans plus tôt. Pour suivre le procès en appel qui se tient depuis hier en Algérie, l'ancien magnat algérien reste à Londres, mais derrière les barreaux.
Peu après sa condamnation à la prison à vie par contumace il y a six ans, il a été en effet arrêté par la police britannique, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé par Paris, qui soupçonne des détournements de fonds dans les sociétés de Khalifa en France.
A l'époque, Khalifa s'était bâti, en peu d'années, un empire des deux côtés de la Méditerranée : une banque, une compagnie aérienne, une télévision privée basée à Paris, des investissements tous azimuts, et des fêtes ouvertes à la jet-set. L'ascension de ce fils de bonne famille devenu milliardaire à peine passé 30 ans a été foudroyante.Sa chute l'aura été tout autant.
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Source: RFI
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