D'après les premiers résultats du dépouillement des urnes, les Algériens auraient voté massivement pour Abdelaziz Bouteflika, le chef de l'Etat sortant. (Photo : Reuters) Plus de 21 millions d'Algériens se rendent aux urnes ce jeudi 10 mai pour élire leurs députés.
Cette élection législative est un test pour le pouvoir algérien et pour le président Abdelaziz Bouteflika. Les Algériens vont-ils se rendre aux urnes pour montrer leur adhésion aux réformes politiques qu’il avait fait adopter ? Rien n’est moins sûr. La campagne électorale a peu mobilisé et le divorce est profond entre les dirigeants et la population.
La deuxième inconnue est le résultat que feront les partis islamistes. Ils pourraient profiter du contexte régional pour augmenter leur présence à l’Assemblée où ils occupent déjà 15% des sièges.
Les partis au pouvoir, eux, craignent un vote sanction même si le FLN, le Front de libération nationale, l’ex-parti unique devrait rester la première force politique. Le parti d’opposition du FFS, Front des forces socialistes, fera-t-il, lui, une percée à l’Assemblée nationale, après quinze ans de boycott des scrutins nationaux ?
Tout dépendra aussi de la transparence du scrutin. Le pouvoir a donné des garanties avec notamment la présence de 500 observateurs internationaux. Mais l’opposition dénonce déjà des fraudes qui pourraient remettre en cause la crédibilité du scrutin. Ce serait là encore un échec pour le régime algérien.
Parmi les grandes inconnues de ce scrutin, il y a le taux de participation. En 2007 déjà, plus de 64% des électeurs avaient boudé les urnes. Beaucoup d’habitants de la capitale algérienne assurent qu’ils n’iront pas voter. Désabusés par les précédents scrutins qui ne leur ont jamais rien apporté, mais aussi parce que les députés n’ont aucun crédit à leurs yeux. Etat d’esprit dans la capitale, mercredi soir, juste avant le jour J.
Source: RFI
La deuxième inconnue est le résultat que feront les partis islamistes. Ils pourraient profiter du contexte régional pour augmenter leur présence à l’Assemblée où ils occupent déjà 15% des sièges.
Les partis au pouvoir, eux, craignent un vote sanction même si le FLN, le Front de libération nationale, l’ex-parti unique devrait rester la première force politique. Le parti d’opposition du FFS, Front des forces socialistes, fera-t-il, lui, une percée à l’Assemblée nationale, après quinze ans de boycott des scrutins nationaux ?
Tout dépendra aussi de la transparence du scrutin. Le pouvoir a donné des garanties avec notamment la présence de 500 observateurs internationaux. Mais l’opposition dénonce déjà des fraudes qui pourraient remettre en cause la crédibilité du scrutin. Ce serait là encore un échec pour le régime algérien.
Parmi les grandes inconnues de ce scrutin, il y a le taux de participation. En 2007 déjà, plus de 64% des électeurs avaient boudé les urnes. Beaucoup d’habitants de la capitale algérienne assurent qu’ils n’iront pas voter. Désabusés par les précédents scrutins qui ne leur ont jamais rien apporté, mais aussi parce que les députés n’ont aucun crédit à leurs yeux. Etat d’esprit dans la capitale, mercredi soir, juste avant le jour J.
Source: RFI
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