Dans un meeting du RND (Rassemblement national démocratique), mouvement du Premier ministre Ahmed Ouyahia, à Alger, le 5 mai 2012. REUTERS/Louafi Larbi
C’est une des nouveautés de cette campagne législative. Sur les scènes des meetings, dans les quartiers au contact des citoyens, dans les médias, les femmes étaient présentes partout.
Oumessaad Benturki est sur la liste d’Alger du Front de libération nationale. Cette jeune chercheur à l’université, qui porte le voile, n’avait jamais pensé faire de la politique, mais le FLN est venu la chercher : « J’avais d’autres choses à faire. J’étais en France, donc, pour la recherche. Je n’étais pas intéressée. Mais maintenant, mon parti a besoin de moi, l’Algérie a besoin de moi. Donc, j’ai déposé ma candidature, elle a été retenue et je suis en train de faire la campagne ».
Mais pas question pour ces femmes de faire de la figuration. Hayet Taiati Meziani est candidate pour le parti d’opposition du Front des forces socialistes sur la liste d’Alger. Pour elle, cette première candidature doit porter la cause des femmes : « Je me suis dite qu’il ne faut pas rester en tant qu’observatrice. Il est temps maintenant que ce soit pour la femme, qu’elle participe dans les prises de décisions politiques, et qu’il est indispensable de jouer un rôle prépondérant dans le changement ».
Tous les partis se sont pliés à la loi, sous peine d’élimination du scrutin. Une véritable chasse aux femmes, parfois compliquée, et qui n’a pas évité les candidatures alibis. Mais le résultat est là. Sur 25 800 candidats, il y a 7 647 femmes, dont plusieurs dizaines de têtes de liste.
Source: RFI
Oumessaad Benturki est sur la liste d’Alger du Front de libération nationale. Cette jeune chercheur à l’université, qui porte le voile, n’avait jamais pensé faire de la politique, mais le FLN est venu la chercher : « J’avais d’autres choses à faire. J’étais en France, donc, pour la recherche. Je n’étais pas intéressée. Mais maintenant, mon parti a besoin de moi, l’Algérie a besoin de moi. Donc, j’ai déposé ma candidature, elle a été retenue et je suis en train de faire la campagne ».
Mais pas question pour ces femmes de faire de la figuration. Hayet Taiati Meziani est candidate pour le parti d’opposition du Front des forces socialistes sur la liste d’Alger. Pour elle, cette première candidature doit porter la cause des femmes : « Je me suis dite qu’il ne faut pas rester en tant qu’observatrice. Il est temps maintenant que ce soit pour la femme, qu’elle participe dans les prises de décisions politiques, et qu’il est indispensable de jouer un rôle prépondérant dans le changement ».
Tous les partis se sont pliés à la loi, sous peine d’élimination du scrutin. Une véritable chasse aux femmes, parfois compliquée, et qui n’a pas évité les candidatures alibis. Mais le résultat est là. Sur 25 800 candidats, il y a 7 647 femmes, dont plusieurs dizaines de têtes de liste.
Source: RFI
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