L’élève en classe de terminale au Lycée Demba Diop de Mbour, poursuivi pour apologie du terrorisme, a recouvert la liberté ce mercredi 10 avril 2019. Son frère, Fallou Kébé, et les membres du mouvement «Mbour justice», venus le soutenir, regrettent les 4 ans que Saër Kébé a passé en prison. Ils annoncent qu’ils vont demander une indemnisation pour sa réinsertion.
«Nous sommes contents après la décision que vient de rendre le juge. Mais, nous dénonçons les 4 ans que Saër a passé en prison sans pouvoir faire ses cours. Nous demandons à la justice de revoir leur travail parce qu'on ne peut pas comprendre le fait de garder un jeune 4 ans derrière les barreaux et le libérer comme ça sans aucunes explications», déplore le frère de Saër Kébé.
Fallou Kébé d’annoncer que lui et sa famille vont « demander une indemnisation parce qu’on ne peut pas faire autrement. Saêr a perdu 4 ans de sa vie».
Le coordonnateur du mouvement « Mbour justice », abonde dans le même sens. Bakary Diémé salue le verdict du tribunal. Mais, il regrette par ailleurs la longue détention dont Saër a été victime. « Prendre un jeune, le détenir pendant 4 ans et 4 mois, et ensuite le libérer comme ça sans poursuite, ça peut entraîner des troubles psychiques chez un jeune », peste-t-il.
Avant de finir par lancer un appel à l’Etat du Sénégal « à aider Saër à ce qu’il puisse avoir une réinsertion sociale».
«Nous sommes contents après la décision que vient de rendre le juge. Mais, nous dénonçons les 4 ans que Saër a passé en prison sans pouvoir faire ses cours. Nous demandons à la justice de revoir leur travail parce qu'on ne peut pas comprendre le fait de garder un jeune 4 ans derrière les barreaux et le libérer comme ça sans aucunes explications», déplore le frère de Saër Kébé.
Fallou Kébé d’annoncer que lui et sa famille vont « demander une indemnisation parce qu’on ne peut pas faire autrement. Saêr a perdu 4 ans de sa vie».
Le coordonnateur du mouvement « Mbour justice », abonde dans le même sens. Bakary Diémé salue le verdict du tribunal. Mais, il regrette par ailleurs la longue détention dont Saër a été victime. « Prendre un jeune, le détenir pendant 4 ans et 4 mois, et ensuite le libérer comme ça sans poursuite, ça peut entraîner des troubles psychiques chez un jeune », peste-t-il.
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