L’affrontement judiciaire entre l’actionnaire minoritaire Ousmane Boudib et la famille Layousse de la Minoterie du Senegal(MDS)a franchi un nouveau palier. Entre accusations d'anomalies comptables et manœuvres de dilution de capital, le tribunal de Commerce de Dakar va statuer le 29 décembre.
Selon des informations obtenues par « Libération », Ousmane Boudib, détenteur de 30 % des parts de la société, a assigné en référé MDS ainsi que ses principaux dirigeants et actionnaires dont Daniel Layousse, Directeur Général ; Jean Layousse ; Patrick Layousse et Norma Rizk Layousse.
Le requérant demande la suspension immédiate d'une opération d'augmentation de capital social, décidée lors de l'assemblée générale extraordinaire du 30 octobre 2025, visant à porter le capital de la société à 2,4 milliards de FCFA.
Le déclencheur de cette nouvelle bataille est une lettre datée du 8 décembre 2025, signée par Daniel Layousse. Ce document invitait Ousmane Boudib à souscrire à 72 000 nouvelles actions ordinaires. Pour ne pas voir sa participation diluée, M. Boudib est sommé de libérer 10 000 FCFA par action, soit un investissement massif de 720 millions de FCFA, avec une date butoir fixée au 9 janvier 2026.
Pour Ousmane Boudib et ses conseils, cette opération est la « goutte d'eau » dans un contexte de gestion déjà fortement contesté. Le plaignant a dénoncé des états financiers annuels peu fiables et des « anomalies comptables potentielles » qui selon lui, entachent la transparence de la société.
Cependant, une expertise judiciaire avait été ordonnée pour clarifier la situation comptable, mais les requérants ont affirmé que la famille Layousse a fait obstruction au travail de l'expert. Ce volet a d'ailleurs valu aux Layousse une condamnation en première instance. Le procédure actuellement en appel est renvoyée au 12 janvier 2026.
L'augmentation de capital est perçue comme un « abus de majorité caractérisé ». Selon les avocats de M. Boudib, forcer une telle dépense alors que la véracité des comptes est judiciairement contestée constitue une violation du droit à l'information de l'associé. « Toute décision visant à modifier substantiellement la structure du capital social, alors même que la sincérité des comptes est contestée, porte atteinte aux droits d'un associé minoritaire », a soutenu la defense.
Le tribunal devra trancher sur trois demandes urgentes de M. Boudib notamment, « la suspension immédiate de la période de souscription, a subordination de toute augmentation de capital à la conclusion d'une expertise judiciaire complète,
Et l'exécution sur minute de la décision à intervenir, afin d'éviter tout fait accompli avant l'enregistrement officiel ».
Par ailleurs, l’audience de référé au le tribunal de Commerce de Dakar et le délibéré sur les irrégularités comptables est prevu le 29 décembre 2025. Toutefois, clôture de la période de souscription (si non suspendue) se fera 08 janvier 2026 et le 12 janvier 2026 se tiendra l’audience devant la Cour d'appel concernant l'obstruction à l'expertise judiciaire.
Selon des informations obtenues par « Libération », Ousmane Boudib, détenteur de 30 % des parts de la société, a assigné en référé MDS ainsi que ses principaux dirigeants et actionnaires dont Daniel Layousse, Directeur Général ; Jean Layousse ; Patrick Layousse et Norma Rizk Layousse.
Le requérant demande la suspension immédiate d'une opération d'augmentation de capital social, décidée lors de l'assemblée générale extraordinaire du 30 octobre 2025, visant à porter le capital de la société à 2,4 milliards de FCFA.
Le déclencheur de cette nouvelle bataille est une lettre datée du 8 décembre 2025, signée par Daniel Layousse. Ce document invitait Ousmane Boudib à souscrire à 72 000 nouvelles actions ordinaires. Pour ne pas voir sa participation diluée, M. Boudib est sommé de libérer 10 000 FCFA par action, soit un investissement massif de 720 millions de FCFA, avec une date butoir fixée au 9 janvier 2026.
Pour Ousmane Boudib et ses conseils, cette opération est la « goutte d'eau » dans un contexte de gestion déjà fortement contesté. Le plaignant a dénoncé des états financiers annuels peu fiables et des « anomalies comptables potentielles » qui selon lui, entachent la transparence de la société.
Cependant, une expertise judiciaire avait été ordonnée pour clarifier la situation comptable, mais les requérants ont affirmé que la famille Layousse a fait obstruction au travail de l'expert. Ce volet a d'ailleurs valu aux Layousse une condamnation en première instance. Le procédure actuellement en appel est renvoyée au 12 janvier 2026.
L'augmentation de capital est perçue comme un « abus de majorité caractérisé ». Selon les avocats de M. Boudib, forcer une telle dépense alors que la véracité des comptes est judiciairement contestée constitue une violation du droit à l'information de l'associé. « Toute décision visant à modifier substantiellement la structure du capital social, alors même que la sincérité des comptes est contestée, porte atteinte aux droits d'un associé minoritaire », a soutenu la defense.
Le tribunal devra trancher sur trois demandes urgentes de M. Boudib notamment, « la suspension immédiate de la période de souscription, a subordination de toute augmentation de capital à la conclusion d'une expertise judiciaire complète,
Et l'exécution sur minute de la décision à intervenir, afin d'éviter tout fait accompli avant l'enregistrement officiel ».
Par ailleurs, l’audience de référé au le tribunal de Commerce de Dakar et le délibéré sur les irrégularités comptables est prevu le 29 décembre 2025. Toutefois, clôture de la période de souscription (si non suspendue) se fera 08 janvier 2026 et le 12 janvier 2026 se tiendra l’audience devant la Cour d'appel concernant l'obstruction à l'expertise judiciaire.
Autres articles
-
Kolda : les étudiants dénoncent la fermeture du restaurant universitaire et du campus social pendant les fêtes
-
Joal : le chavirement d’une pirogue transportant près de 200 migrants fait 12 morts
-
🛑 Direct_ Tribunal de P-G: Affaire Aziz Dalla et Wally, la décision tombe pour Nabou lèye et cie
-
Bignona : un tailleur arrêté avec 40 kg de chanvre indien
-
Parcelles Assainies : un homme de 78 ans déféré pour dépeçage d’un mouton mort




Kolda : les étudiants dénoncent la fermeture du restaurant universitaire et du campus social pendant les fêtes


