En tout cas, il semble vouloir rectifier le tir. En effet, son gouvernement avait lancé cette réforme majeure sans ouvrir des concertations avec toutes les prenantes de la décentralisation, la classe politique notamment. Cela a entrainé le mécontentement de nombre de leaders politiques qui n’ont pas hésité à activer les bases politiques. L’attitude de ces responsables a semblé réussir. Dans certaines régions de l’intérieur du pays des voix se sont élevées pour dire non à l’Acte III de la décentralisation. La résistance a visiblement poussé le président Sall à reculer. Du coup, le ministre de la décentralisation et des collectivités locales, Mme Arame Ndoye a été démis de ses fonctions et remplacé par l’avocat El-Hadji Oumar Youm.
Pour faire passer ce projet, le régime est visiblement conscient qu’il faut le dialogue avec toutes les parties prenantes de la décentralisation. « J'ai lancé il y a quelques jours un appel, qui doit se matérialiser dès la semaine prochaine par des consultations élargies sur une question essentielle à la réorganisation administrative, la décentralisation, les collectivités locales, le développement des terroirs", a déclaré le président Sall juste après la prière de la célébration de l’Aïd El Kébir.
M. Sall a laissé entendre qu’il entend réunir non seulement la classe politique, mais aussi la société civile et l'ensemble des élus pour échanger et faire partager ses préoccupations. Il a poursuivi que cela aboutira à une grande reforme.
L’appel du président Sall aura-t-il le résultat escompté ? En tout cas, certains responsables du Pds ont annoncé la couleur. « J'appelle tous les libéraux, toutes les forces de l'opposition et tous ceux qui sont épris de justice et de bon sens, à rejeter l'appel de Macky Sall en détresse et en déclin. On ne peut pas appeler et dialoguer avec des personnes injustement traquées et privées de liberté », a martelé l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr dans un texte publié dans la presse. «
« Ce semblant de réforme issue d'une imagination non fertile, ne saurait contribuer au développement du Sénégal, ni à la croissance économique, ni sur l'emploi des jeunes ; encore moins impacter positivement sur les conditions de vie des sénégalais, pour lesquelles, Macky Sall s’était engagé à trouver des solutions », a dénoncé M. Sarr. D’autres responsables du Pds sont manifestement en phase avec leur frère Sarr. Le Pds est plus préoccupé par le sort réservé par ses leaders visés par la Crei. Tout laisse croire que les libéraux ne vont pas répondre à Macky Sall à moins que le pouvoir fasse des concessions sur la traque des biens présumés mal acquis.
Pour faire passer ce projet, le régime est visiblement conscient qu’il faut le dialogue avec toutes les parties prenantes de la décentralisation. « J'ai lancé il y a quelques jours un appel, qui doit se matérialiser dès la semaine prochaine par des consultations élargies sur une question essentielle à la réorganisation administrative, la décentralisation, les collectivités locales, le développement des terroirs", a déclaré le président Sall juste après la prière de la célébration de l’Aïd El Kébir.
M. Sall a laissé entendre qu’il entend réunir non seulement la classe politique, mais aussi la société civile et l'ensemble des élus pour échanger et faire partager ses préoccupations. Il a poursuivi que cela aboutira à une grande reforme.
L’appel du président Sall aura-t-il le résultat escompté ? En tout cas, certains responsables du Pds ont annoncé la couleur. « J'appelle tous les libéraux, toutes les forces de l'opposition et tous ceux qui sont épris de justice et de bon sens, à rejeter l'appel de Macky Sall en détresse et en déclin. On ne peut pas appeler et dialoguer avec des personnes injustement traquées et privées de liberté », a martelé l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr dans un texte publié dans la presse. «
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