Le député libéral Famara Senghor et Me El Hadj Diouf ont fini par rebaptiser l’assemblée nationale en lieu de règlement de leur démêlé. Loin de se préoccuper du sort du peuple pour qui, ils sont là, ils se plaisent plus à déballer leur égocentrisme et leur effronterie. En effet, après leur bagarre à l’Hémicycle qui s’était soldée par des blessures de l’avocat, les deux protagonistes ont répété le scénario ce vendredi. Cette fois-ci, moins féroces, ils se sont limités aux injures. Venu pour observer le projet de budget du ministre de la décentralisation, le député libéral Famara Senghor ne s’est pas gêné pour se lancer dans l’extrapolation. « Nous n’accepterons pas qu’un candidat moribond passe tout son temps à insulter le président Wade. Il ferait mieux d’aller répondre à un cordonnier de Kaolack qui réclame sa paternité », a proféré le député libéral. Me El Hadj Diouf qui ne veut pas tarder à lui renvoyer la balle, consacrera l’essentiel de son temps à ce sujet. « Moi je suis fils ainé de Fodé Diouf, ainé de la famille royale des Diouf du Saloum. Ce n’est pas de ma faute, si certains ne sont pas descendants d’une lignée royale », a rétorqué El Hadj Diouf, tout en précisant que ce n’était qu’un éclairage et non une réplique aux attaques de M. Senghor. Toutefois, dans les colonnes du journal « Le quotidien », le candidat à la prochaine présidentielle fait savoir « le futur président, l’avocat international, le député du peuple n’a pas le droit de répondre aux gens qui n’ont aucune ambition politique et qui sont utilisés pour me provoquer », avant de conclure « qui se dresse devant moi est mort, et ce sera de la légitime défense et je l’ai appris en droit ». Des agissements exécrables qui ressuscitent encore le débat sur les vrais rôles et comportements d’un porteur de la voix du peuple.
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