L’actuel président de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Niasse était farouchement opposé à l’abolition de la peine de mort, lorsque la majorité libérale votait la loi à l’Assemblée nationale, il y a 15 ans. L’enseignant chercheur en Science politique, Dr Cheikh Oumar Diallo, retrace les faits.
Selon Dr Diallo, en décembre 2004, quinze ans déjà, sous la houlette de Pape Diop, président de l’Assemblée nationale d'alors, les députés avaient le redoutable privilège d’examiner le projet de loi relatif à l’abolition de la peine de mort et au même moment, quatre condamnés à mort attendaient dans le couloir.
Après une demande de grâce présidentielle, leur condamnation était commuée en une peine de prison à vie. Car précise-t-il, les députés libéraux avaient adopté cette loi considérée comme « historique » aux yeux des organisations des droits de l’Homme.
Devant cette situation, seule une frange de l’opposition dirigée par Moustapha Niasse avait manifesté une franche désapprobation. D’après l’enseignant chercheur en Science politique, aujourd’hui, les faits semblent donner raison à l’actuel président de l’Assemblée nationale.
Il a rappelé que la peine de mort n’a été appliquée que deux fois au Sénégal, depuis 1967 : le premier accusé Moustapha Lô avait tenté d’assassiner le président Senghor. Le second, Abdou Faye avait froidement abattu le député-maire Demba Diop.
Selon Dr Diallo, en décembre 2004, quinze ans déjà, sous la houlette de Pape Diop, président de l’Assemblée nationale d'alors, les députés avaient le redoutable privilège d’examiner le projet de loi relatif à l’abolition de la peine de mort et au même moment, quatre condamnés à mort attendaient dans le couloir.
Après une demande de grâce présidentielle, leur condamnation était commuée en une peine de prison à vie. Car précise-t-il, les députés libéraux avaient adopté cette loi considérée comme « historique » aux yeux des organisations des droits de l’Homme.
Devant cette situation, seule une frange de l’opposition dirigée par Moustapha Niasse avait manifesté une franche désapprobation. D’après l’enseignant chercheur en Science politique, aujourd’hui, les faits semblent donner raison à l’actuel président de l’Assemblée nationale.
Il a rappelé que la peine de mort n’a été appliquée que deux fois au Sénégal, depuis 1967 : le premier accusé Moustapha Lô avait tenté d’assassiner le président Senghor. Le second, Abdou Faye avait froidement abattu le député-maire Demba Diop.
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