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Assemblée nationale : la farce d'en face



Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un des pays où la violence verbale est quasiment permanente à l’Assemblée nationale. Des élus du peuple proférant des menaces à leurs collègues, débitant des insanités envers leurs collègues, levant la main et même le pied sur des camarades parlementaires. C’est à croire  qu’ils sont payés pour jouer ce rôle et non défendre les intérêts de ceux qui les ont portés à l’Assemblée nationale. L’on se rappelle, le cadeau d’Abdoulaye Wade au député de son parti Famara Senghor. Ce dernier avait à la limite « corrigé », l’avocat Me El Hadji Diouf, alors député.  Et réagissant à cette agression dont il a été victime Me Diouf dixit, " ce jour-là j'avais laissé mes deux pistolets dans ma voiture fermée. Et je n'ai pas pu trouver mon chauffeur. N'eut été j'aurais tué une dizaine de députés du PDS. Parce que j'étais agressé devant tout le monde à l'Hémicycle". C’est souvent la promotion des élus « insulteurs ». De pareils actes concourent à encourager les comportements tels que vécus hier. 

Encore des enfantillages mieux des gamineries, le sport favori de nos députés. Et sans faire dans la leçon de morale, nos élus ne nous représentent pas dignement. Ils nous lèsent et abusent de nous. Comme de grands enfants après une mangeaille nous envahissent dans une ambiance exubérante. C’est l'une des plus honteuses représentations. Des indépendances à nos jours nous avons toujours été "mal représentés". Il est de ces actes qui nous poursuivent toute notre existence. Et même au-delà. Certains seront souvent portés par des générations de nos familles et pendant longtemps. Dans toutes les Républiques et grandes démocraties, le parlement est le reflet des volontés populaires. 

Le comportement de ces élus du peuple doit être exemplaire. Mais ceux d’hier ont eu un comportement hilarant. Notre Assemblée et ce n’est pas la première fois, n’est pas un lieu de pugilat. L’hémicycle n’est pas non plus une arène de gladiateurs.
L’installation d’une commission d’enquête parlementaire pour éclairer la lanterne sur une supposée de corruption sur deux magistrats du Conseil constitutionnel ne valait pas de tels comportements. Et rien d'autre, par-dessus ne vaut ces inconvenances.

Babou Diallo

Jeudi 1 Février 2024 - 08:57


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