À Djibouti, les autorités ont mené une attaque de drones et annoncent avoir tué huit terroristes. Selon un communiqué du ministère djiboutien de la Défense rendu public dimanche 2 février, cette opération aérienne a eu lieu à Addorta, dans le sud-ouest du pays. Le ministère reconnaît que des victimes civiles ont été touchées par ces frappes.
C’est à six kilomètres de la frontière éthiopienne que les drones djiboutiens ont frappé. Selon le communiqué, le site d’Addorta « a été identifié comme une base logistique et opérationnelle utilisée par des éléments terroristes. »
D’après le ministère de la Défense, ils l’utilisaient pour « s’infiltrer » dans le pays. Les terroristes menaçaient les infrastructures du lac Assal. Point le plus bas d’Afrique, ce lac est riche en sel et dispose d’un important potentiel géothermique. Enfin, ils enlevaient les enseignants des écoles rurales de la région.
Le communiqué n’identifie pas néanmoins le groupe qui était visé. Le conseiller du président Alexis Mohamed a confirmé à l’AFP qu’il s’agit du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud), une rébellion qui prétend défendre les intérêts de la communauté Afar, minoritaire à Djibouti.
Cette opération a fait « des dommages collatéraux, parmi des civils djiboutiens », reconnait le ministère de la Défense qui annonce l’ouverture d’une enquête. La Ligue djiboutienne des droits de l’homme estime que quatorze personnes ont été tuées et dénonce « un crime de guerre. »
C’est à six kilomètres de la frontière éthiopienne que les drones djiboutiens ont frappé. Selon le communiqué, le site d’Addorta « a été identifié comme une base logistique et opérationnelle utilisée par des éléments terroristes. »
D’après le ministère de la Défense, ils l’utilisaient pour « s’infiltrer » dans le pays. Les terroristes menaçaient les infrastructures du lac Assal. Point le plus bas d’Afrique, ce lac est riche en sel et dispose d’un important potentiel géothermique. Enfin, ils enlevaient les enseignants des écoles rurales de la région.
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